Bonsoir,
Hier, dimanche, il m'est arrivé une mésaventure qui peut arriver à toute BVA (boite vitesse automatique). Pour moi, c'était la première fois, et je n'ai pas du tout ri !!!!
Je remontais un peu rondo d'Agen (47). Le challenge était : 250 km à faire attelé en moins de 3h. Je sais, c'est "pas raisonnable" mais des impératifs indépendants de ma volonté m'ont mis dans cette situation.
J'ai donc attaqué l'autoroute avec de vaillantes accélérations et j'ai bloqué le régulateur à 120 sur toute l'autoroute d'Agen à Montauban, puis Caussade (100km).
Suite à cela, j'ai attaqué la "nationale" sans laisser languir la voiture, en doublant tous ceux qui ne tenaient pas un peu plus que la moyenne autorisée.
Mais à un moment, m'apprétant à dépasser un van dans une belle ligne droite (une des rares sur cet itinéraire) (env.au km 110) : la vitesse lâche !!!! Je me retrouve à 3500 tours avec une voiture qui n'avance plus !!! Je modère forcément l'allure et vérifie la température : 100°. Aïe !!! Je rallentis mais continue au ralenti. Que faire ?
Je me laisse descendre jusqu'à Caylus (km 115) en profitant pour faire refroidir le moteur. Je crains avoir fait un joint de culasse...ou la BVA ? Il m'étais arrivé la même chose quand j'avais pété la boite méca de la sierra.
J'arrête le véhicule. Puis redémarre.
Je monte la côte de Caylus (bien raide) à allure modérée. La température du moteur frôle les 100°.
Une fois sur le plateau, je roule à 90. Ca a l'air de tenir. Je garde cette moyenne jusqu'à Villefranche (km 135).
Voyant que ça a l'air de marcher, mais craignant d'arriver en retard, je reprends la cadence supérieure, et recommence à bousculer la belle.
Mal m'en a pris !!!! A 15 km de Rodez, re-belote. Dans une côte, je m'aprétais à doubler un escargot dominical à casquette sortant du resto (...) et clac !!! Sa lâche à nouveau...
Je dois être blemme, vu la tête de ma fille. Je modère à nouveau mon allure jusqu'à Rodez, pas crane du tout.
Après avoir posé ma fille, la voiture a eu le temps de refroidir, je suis allé ranger la cara. sans que ça lache à nouveau.
Mauvaise soirée à me poser toutes les questions et à vérifier sur le compte si j'aurais assez pour une grosse réparation.
Ce matin, fébrile, j'appelle mon concessionnaire pour prendre un rendez-vous sûrement coûteux.
A mes explications, le mécano me répond calmement que j'ai payé le peut de soin que j'ai pris de ma boite.
En effet, lorsqu'on tracte l'effort demandé à la BVA est conséquent. Le mécanisme étant dans l'huile, celle-çi chauffe.
En usage normal, le refroidissement se fait sans problème.
Mais si on sollicite trop durement la BVA en voulant à tout prix rouler trop vite ou monter trop vite les vitesses (exactement ce que j'ai fait, confondant bêtement ma mercos attelée à une voiture de sport !!!), elle chauffe. Lorsque la température s'élève trop, la BVA se met en sécurité et tombe quasiment au point mort.
Il faut alors la laisser refroidir soit en roulant modérément, soit en stoppant le moteur.
Voilà donc ce qui arrive à qui veut faire des trajets choronos.
Morale de l'histoire : même à 50 berges, on peut oublier de respecter sa monture, et ça, c'est en dessous de tout !!!
Je suis un boeuf et c'est bien fait pour moi.
Mais, au moins, que mon histoire puisse faire office de leçon aux possesseurs de BVA. Elles sont super, à condition de les respecter. Comme beaucoup de choses, d'ailleurs...
Didier
qui l'a échappée belle, et s'attend à recevoir une lettre à points dans les 10 jours (je n'ai pas eu le temps de voir si les jumelles étaient de sortie sous la pluie...).
Hier, dimanche, il m'est arrivé une mésaventure qui peut arriver à toute BVA (boite vitesse automatique). Pour moi, c'était la première fois, et je n'ai pas du tout ri !!!!
Je remontais un peu rondo d'Agen (47). Le challenge était : 250 km à faire attelé en moins de 3h. Je sais, c'est "pas raisonnable" mais des impératifs indépendants de ma volonté m'ont mis dans cette situation.
J'ai donc attaqué l'autoroute avec de vaillantes accélérations et j'ai bloqué le régulateur à 120 sur toute l'autoroute d'Agen à Montauban, puis Caussade (100km).
Suite à cela, j'ai attaqué la "nationale" sans laisser languir la voiture, en doublant tous ceux qui ne tenaient pas un peu plus que la moyenne autorisée.
Mais à un moment, m'apprétant à dépasser un van dans une belle ligne droite (une des rares sur cet itinéraire) (env.au km 110) : la vitesse lâche !!!! Je me retrouve à 3500 tours avec une voiture qui n'avance plus !!! Je modère forcément l'allure et vérifie la température : 100°. Aïe !!! Je rallentis mais continue au ralenti. Que faire ?
Je me laisse descendre jusqu'à Caylus (km 115) en profitant pour faire refroidir le moteur. Je crains avoir fait un joint de culasse...ou la BVA ? Il m'étais arrivé la même chose quand j'avais pété la boite méca de la sierra.
J'arrête le véhicule. Puis redémarre.
Je monte la côte de Caylus (bien raide) à allure modérée. La température du moteur frôle les 100°.
Une fois sur le plateau, je roule à 90. Ca a l'air de tenir. Je garde cette moyenne jusqu'à Villefranche (km 135).
Voyant que ça a l'air de marcher, mais craignant d'arriver en retard, je reprends la cadence supérieure, et recommence à bousculer la belle.
Mal m'en a pris !!!! A 15 km de Rodez, re-belote. Dans une côte, je m'aprétais à doubler un escargot dominical à casquette sortant du resto (...) et clac !!! Sa lâche à nouveau...
Je dois être blemme, vu la tête de ma fille. Je modère à nouveau mon allure jusqu'à Rodez, pas crane du tout.
Après avoir posé ma fille, la voiture a eu le temps de refroidir, je suis allé ranger la cara. sans que ça lache à nouveau.
Mauvaise soirée à me poser toutes les questions et à vérifier sur le compte si j'aurais assez pour une grosse réparation.
Ce matin, fébrile, j'appelle mon concessionnaire pour prendre un rendez-vous sûrement coûteux.
A mes explications, le mécano me répond calmement que j'ai payé le peut de soin que j'ai pris de ma boite.
En effet, lorsqu'on tracte l'effort demandé à la BVA est conséquent. Le mécanisme étant dans l'huile, celle-çi chauffe.
En usage normal, le refroidissement se fait sans problème.
Mais si on sollicite trop durement la BVA en voulant à tout prix rouler trop vite ou monter trop vite les vitesses (exactement ce que j'ai fait, confondant bêtement ma mercos attelée à une voiture de sport !!!), elle chauffe. Lorsque la température s'élève trop, la BVA se met en sécurité et tombe quasiment au point mort.
Il faut alors la laisser refroidir soit en roulant modérément, soit en stoppant le moteur.
Voilà donc ce qui arrive à qui veut faire des trajets choronos.
Morale de l'histoire : même à 50 berges, on peut oublier de respecter sa monture, et ça, c'est en dessous de tout !!!
Je suis un boeuf et c'est bien fait pour moi.
Mais, au moins, que mon histoire puisse faire office de leçon aux possesseurs de BVA. Elles sont super, à condition de les respecter. Comme beaucoup de choses, d'ailleurs...
Didier
qui l'a échappée belle, et s'attend à recevoir une lettre à points dans les 10 jours (je n'ai pas eu le temps de voir si les jumelles étaient de sortie sous la pluie...).