Ca doit absorber 4W par ampoule et encore pour 40W restitué
Hervé j'ai retrouvé le dossier de tes "jeunes années"que je te retranscris
:
"Au premier plan, la guitounette qui a l'air de plier au niveau de la faîtière, c'est ma Raclet achetée au Palais du camping pour la modique somme de 150 NF.
On aperçoit au dernier plan mon 1er foudre de guerre en 73, une Ami 6 break de 1966 avec laquelle j'ai sillonné la France et la Navarre par tous les temps et sur toutes les routes (surtout celles du sud :langue3: )
Le problème de logement se faisant cruellement sentir sur le chantier archéologique, j'achetais donc une "Datcha", neuve et à crédit, pour l'été 75. Elle était toute en coton, évidemment, avec une chambre et une avancée où l'on pouvait se tenir debout et dîner à trois autour d'une table pliante en carton pâte... :gene: (vous remarquerez que nous nous éclairions à la "lampe-tempête"... hu hu hu ça marchait au kérosène, comme les Boeing :super: )
Les plus appréciées étaient les "Ami", et... ça m'a marqué à vie !!! :super:
Pour passer dans les champs autour du site archéologique, j'avais dû équiper mon break de 66 de gros pneus neige à crampons sans clous et surélever les suspensions :
En 75, après une petite infidélité (une faute de "jeunesse" ==> parenthèse "4L"), je faisais évoluer mon standing avec un break "Ami 8" de 1970 qui me permit d'écumer le sud-est jusqu'en Italie sur les traces des Templiers et, dans le sud-ouest, sur les pas des Templiers, des Cathares et des Wisigoths avec l'effarante puissance du moulbif 35 CH. Aujourd'hui, ça parait ridicule, mais à cette époque on roulait à 130 avec sans problème (ou presque...). :mrgreen:
En 76, pendant la canicule, ma guitoune - que l'on aperçoit pliée au sommet du Malmont sous le hayon de l'Ami - était la canadienne en nylon Taïwan y tatane... Elle a failli flamber dans une forêt des contreforts du mont Ventoux car on allumait le feu de camp au jerrycan d'essence (autre "erreur de jeunesse" ... :? ) :
Damien
Hé hé... :langue2:
En effet, et je venais d'éditer mon post pour en parler de la Capri, mais ça n'a rien enregistré ! 8|
Donc, je disais que l'on s'éclairait à la lampe-tempête alimentée par du kerdane et qu'à la droite de ma "Mi 6" on aperçoit la superbe Capri verte de notre pote William, plus argenté que nous autres et qui était un fan de Crosby Still Nash and Young qu'il interprétait d'ailleurs à la guitare le soir autour du feu, avec des morceaux des Beatles et de Smoke on the water.
Quelle délicieuse époque... Et le barbecue (au feu de bois) tous les soirs près des ruines de la chapelle Renaissance où l'on bossait.
Tiens, une autre tof de l'ambiance, juste pour le fun :
Du haut de nos 18-20 ans, on n'avait pas froid aux yeux. Ni ailleurs... ;-) et, en attendant de terminer la construction d'un petit chalet en bois plus confortable, on a campé sur le site archéo dans la canadienne Raclet par moins 8° durant l'hiver 73-74 :
Entre deux campagnes en Isère, mes recherches me conduisirent au coeur du plus important musée préhistorique en plein air : à quelque 2200 mètres d'altitude, du val d'Enfer à la baisse de Valmasque, de la Miniera au Mont Bégo (+ de 3000 mètres) je photographiais et filmais pour mes conférences plusieurs dizaines de figures de l'âge du bronze dans le vaste et magnifique ensemble des 400.000 pétroglyphes du canyon de la vallée des Merveilles.
Pour cette première expédition (8 jours) en août 1977, j'avais ma canadienne en nylon "made in Taïwan y tatane" :hehe:
Visez la guitounette et le beau pull de votre serviteur, en train de boire un "Viandox" à 5 heures le soir tellement ça caillait sec :mdr1:
On chauffait au Bleuet S200, évidemment, et on n'avait pas peur de boire dans des quarts et de cuisiner dans des popotes en alu :
Eh oué, c'était au temps où on écoutait les solos déments de gratte d'Hendricks, le Smoke on the water de Deep Purple, les Uriah Heep, l'Abbey Road des scarabées ou même les joyeuses sarabandes du Big Bazar, l'opéra rock "Phantom of the paradise" et, pourquoi pas je suis bon public, dans le registre franchouillard "La Révolution" des ptits jeunes à bouclettes qu'on appelait les "Martin Circus" (ça faisait bizarre la dichotomie avec "Revolution nine" des scarabées
. Bref, rien que de la balle...
Bref, sur le site de la chapelle Saint-Roch en Isère, les campagnes de fouilles prirent une sacrée ampleur dès le printemps 1974. Je structurais une équipe d'une quinzaine de jeunes venus de Lyon, Grenoble, Roanne, d'Angers, d'Arras et Brighton. Tout ce beau monde campait sur place et roulait généralement en flat Citroën : 2 CV, Ami 6, Ami 8, Dyane ; à part des ptits malins qui venaient en "4 CV", en R10 ou... en Capri.
De nombreux vestiges furent découverts, analysés et datés par les services archéologiques régionaux (Lyon, Grenoble). Six squelettes furent mis au jour. L'un d'eux fut confié au Centre de paléoanthropologie et de paléopathologie de l'UER de biologie humaine (faculté de médecine de Lyon) qui le data au carbone 14 comme étant du 1er siècle de notre ère. Le Professeur Raoul Perrot, directeur de l'équipe de recherche associée n° 574 du Centre, précisa qu'il s'agissait d'un individu adulte de très petite taille, un spécimen dit "Lilliputien" (moins d'1 m 50), une étrange particularité des corps retrouvés au niveau gallo-romain de la chapelle Saint-Roch...
(source : H. Laronde, rapport ERA 574, CNRS Lyon, novembre 1974)"
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