Clichés hors des clichés

Merci Bret 76 de participer ainsi avec belles images et commentaires qui apportent beaucoup à la perception que tu en as eu quand tu as appuyé sur le click  

En cherchant certaines photos que voulais déposer ici, je ne les pas trouvées! (Gros désordre dans mes sauvegarde, et certainement que je les ai renommées avec des noms stupides me l'interdisant)

Le hasard de mes fouines m'a cependant rappelé celles-ci:

Île-Rousse:

Je m'installe suivant mes caprices de perfectionniste maladif, têtu au point de s'en fiche d'écorcher sa caisse.

Ce n'est qu'en revenant d'un brin de rafraichissement et soulagement aux sanitaires, que je vois le jeu de hanche gracieux de cet olivier  (Il avait peut-être regardé des danses du ventre indiennes à la tv)

Cet élégant peu feuillu (Je n'ai pas dit "Tout nu" ni allusion à mon crâne)  avait certainement poussé en sachant qu'il y aurait, un jour, un Breton menaçant qui viendrait stationner là.
 
"I'm affraid" semblait-il dire en corse ancien.



Saint-Antoine-d'Auberoche:

Une araignée a le coup de foudre pour mon tas de tôle à quatre roues.
Fonçant tête baissée côté conducteur, et malgré ma presbytie, je l'ai aperçue.
Par politesse, et pour ne pas la déranger, j'ai ouvert la porte du côté passager.



Route Saint-Florent/Bastia:

Il m'apparait un parapet qui n'est pas Pet de nonne.



Le temps de stationner un peu plus loin pour ne pas créer de ralentissement sur cette voie express, un employé de la voirie vient matérialiser l'absence de barrière de sécurité. ("Tas de cailloux", en langue locale)

Vous remarquerez son professionnalisme à bien vérifier la verticale de son piquet…



En causant avec lui, il m'apprend que s'était des jeunes bourrés revenant de boite.

Que la voiture avait pris feu, mais les quatre occupants en sont sortis indemnes.
Que les kilomètres qu'ils ont faits à pieds par la suite, et leur peur, les ont rapidement dégrisés.

Au plaisir de voir autres membres partager avec nous.

Ouf.....le poteau n'a rien .

Bonjour à tous, ou Bonsoir si vous êtes sous l'abat-jour  

Ici, à Bastia, j'étais seul lorsque je me suis installé, mais en revenant de balade,
je constate la présence de nouveaux voisins confondants terrain de camping et boite à sardines  

Il est amusant de voir combien ils ont eu peur de s'approcher du monstre!



Ce couple avec qui j'ai causé, en ont aussi rigolé.
Ils avaient un Audi RS 6  laissant visiblement entendre des moyens certains (Mini 125.000 €), mais campaient dans une petite Quechua à minima.



Bouffe plateau TV dans le camion, ou dîner romantique au bord de l'eau avec du sable entre les doigts de pieds? A chacun son choix.

J'aime bien aussi mon Eriba quand elle pète le feu à l'heure de l'apéro.



Même, s'il advient un certain trouble de la vue par la suite ……



Ce seront là vraisemblablement les derniers clichés que je déposerai, faute de participation.

Je tiens cependant à ajouter deux simples exemples où de vouloir saisir les instants ont été partagés.

- A Porto, je perçois un ciel fantastique entre deux collines.
J'étais seul, mais dans les minutes qui suivirent, un groupe de personnes était autour de moi, avec smartphones ou appareils photos venus voir ce que je saisissais avec tant d'empressement, et en ont fait de même.

- Au Camping Ar Kleguer de  Saint-Pol-de-Léon, un couple de hollandais avait remarqué le temps important que je passais à attendre belle luminosité entre deux rochers et ciels expressifs racontant une histoire, avec ma boite à captures dans la main.

Un soir, la Dame est venue taper sur mon store en disant "Venez vite, vite! Vous ne pouvez pas manquer ça!"
Nous ne nous étions jamais que poliment salués en anglais, mais eux, ils avaient tout compris.

Bye en l'instant, et à un de ces jours peut-être,

Amicalement

allez pour prolonger, je tente ces 2 photos mais je ne sais pas si cela peut être considéré comme clichés hors des clichés
(toujours avec ma Digue mais avec une tractrice R21 qui avait pris le relais des GS)

ce jour là, ma caravane a échappé à cette chute de colonne :





je donne la solution pour ceux qui ne sont jamais passé sur cette autoroute entre Saint-Etienne et Thiers :

La Colonne brisée est une sculpture monumentale représentant une colonne de 40 mètres partiellement écroulée,
réalisée par Anne et Patrick Poirier et installée en 1984 sur l'aire des Suchères de l'A89 sur le territoire des Salles.
La colonne est composée de douze anneaux de béton armé de cinq mètres de diamètre. Ils sont recouverts de marbre noir et vert.
La partie de la colonne qui n'est pas à terre mesure environ 10 mètres de haut

Génial ,il faut que j'aille voir ça.
Merci Candide pour cette remarquable découverte.
Je prends note.

Bonsoir à tous,
A voir, vraiment ! Merci pour la "fiche" documentaire, j'ignorais.
Je passe souvent devant et, une nuit, retour de Bretagne, orage spectaculaire avec éclairs, pluie et vent !
Dans le mauvais sens, je n'ai pas pu faire de pause photos.
Du grand spectacle tout de même et comme personne ne roulait bien vite à cet endroit nous en avons bien profité ; j'adore les orages, mais surtout si je suis au sec et bien protégé .
Sous la neige c'est aussi assez déroutant.
Teddy,

Teddy_KAH a écrit:Bonsoir à tous,
A voir, vraiment ! Merci pour la "fiche" documentaire, j'ignorais.
Je passe souvent devant et, une nuit, retour de Bretagne, orage spectaculaire avec éclairs, pluie et vent !
Dans le mauvais sens, je n'ai pas pu faire de pause photos.
Du grand spectacle tout de même et comme personne ne roulait bien vite à cet endroit nous en avons bien profité ; j'adore les orages, mais surtout si je suis au sec et bien protégé .
Sous la neige c'est aussi assez déroutant.
Teddy,

oui Teddy merci, il faut en effet que je précise que pour s'arrêter au pied de cette colonne, il faut rouler dans le sens Saint-Etienne - Thiers sinon dans l'autre sens on ne peut en effet pas s'arrêter et il faut rouler assez doucement à cet endroit car on ne voit la colonne qu'après un virage. Donc si l'on veut s'arrêter sur l'Aire, prudence un peu avant. Ensuite la descente sur Thiers est aussi assez forte, danger avec les camions qui roulent doucement

Et que penseront les archéologues dans 1000 ans en découvrant le site ?

- ils étaient fous ces français : faire une colonne qui n' a jamais tenu debout ,et au milieu de nulle part en plus.

A moins d'avoir le sens artistique développé ,plus absurde tu meurs.
J'adore l'absurde !

Bret 76 a écrit:Et que penseront les archéologues dans 1000 ans en découvrant le site ?

- ils étaient fous ces français : faire une colonne qui n' a jamais tenu debout ,et au milieu de nulle part en plus.

A moins d'avoir le sens artistique développé ,plus absurde tu meurs.
J'adore l'absurde !

Anne et Patrick Poirier, nés tous les deux en 1942, forment un couple d'artistes français qui réalisent ensemble une œuvre commune. Issus tous deux d'un « monde en ruines », où l'Ange de l'Histoire de Walter Benjamin voit « la violence qui s'accumule », ils ont centré leur travail sur la mémoire comme lieu d'interrogation inépuisable de l'identité individuelle ou collective, et réalisent de grandes maquettes qu'ils présentent le plus souvent sous forme d'installations.


source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_et_Patrick_Poirier

Tu ne peux savoir combien ça me fait de bien ,Candide ,de savoir que ces deux artistes sont nés en 1942.