par Invité Mer 23 Mar 2016 - 14:19
Bonjour à tous, ou Bonsoir suivant l'heure,
Pour info
Pour avoir une idée de la pression exercée sur le côté "Au vent" de la cagouille il faut savoir que cela se calcule en Pascals, soit 10 Pa = 1 daN/m²s soit 1 Kilo force / m² (En réalité plus pointue = 1,02)
Un vent de 50 km/h qui correspond à 6,5 sur l'échelle de Beaufort "pousse" 118 Pascals au m² soit => 12 kgf.
Donc en partant sur une surface latérale de 4,50 x 1,80, la poussée totale sera de 97,20 kgf.
Pour Force 10 (Vent de 100 km/h=470 Pa) qui est déjà un maxi pour mettre le nez dehors, la poussée sera de 48 kgf/m², soit une pression de 388,80kgf. Donc env.la moitié de son poids.
Cependant il faut minimiser ces données, car c'est sans tenir compte des formes joufflues de nos belles. (Je n'irai pas plus loin car la prise en compte du Cx (Coefficient de traînée) est bien trop complexe)
Quoiqu'il en soit, on peut allègrement diviser par deux ces chiffres pour l'Eriba (Mais pas pour beaucoup d'autres marques!)
Autre point très important, la pression ne se fait que s'il y a une dépression "Sous le vent".
Pour simplifier:
- Le vent ne pousse pas sur la voile d'un bateau, il créé un vide derrière qui l'aspire.
- L'avion ne s'appuie pas sur l'air, il comble le vide créé au-dessus de lui.
Exemple concret: En navigation, l'on veille à ce que la bordure de la voile ne frétille pas car cela perturbe l'action du vent.
Il en va pour preuve qu'il est (Ou était) cousu des "Garcettes" (Petits ruban de tissu) sur les flancs des voiles.
Si celles, sous le vent, étaient proches de l'horizontale => le bateau marchait bien.
Si elles pendouillaient, il fallait charger de cap ou de barreur!
En temps de calme plat, personne ne bouge dans le bateau pour ne pas perturber les risées.
Conclusion importante
En cas de brusque tempête, et n'ayant pas eu le temps de décamper ni se mettre "Bout au vent", il faut relever les stabilisateurs, et laisser l'Eriba danser sur ses amortisseurs. Le vent sera ainsi perturbé, et vous un peu moins. (Le roseau plie, mais ne se rompt pas! Lutter est peine perdue!)
Amicalement, d'un Breton qui sait un peu de quoi il parle.
Yves