Porqué que ce fût moi? D'emblée? ce ne le fût pas.
d'abord, ma nouvelle proprio chercha une remorque à cheval : A VAN! antique de préférence. Eh oui! elle aime les vieilles choses, les carosseries qui ont un âge, ce qui sous-tend : de l'allure. Why a cheval? c'était un rêve d'enfant, qui ne se réalisa pas, et pour faire le grand tour, même si elle ne s'en attelait que l'emballage, n'en transporterait-elle pas un peu l'esprit? la présence? le fantôme? talisman? but? BUT...too heavy!
Alors?
elle rêva d'une Dub Box. Quez-aco? la trouvaille! le copié-collé d'un petit malin d'Américain, qui, en découpant et raprochant 2 croupes d'anciens volkswagen, pour en extraire un moulage en fibre de verre, l'hyper-légère, créa la Dub en 3 formats. Qu'il faut commander en Angleterre, et qui de ce fait est very very very chère. Et puis dois-je vous l'avouer? ma proprio est réticente depuis l'enfance aux z'ensembles. Aux choses bien assorties, à l'uniforme, au non-dépareillement.
So?
La voilà qui régulièrement se balade sur le bon coin à mater les caravanes. parce que la famille est presque au complet. Le volkswagen a un G9 (en cours de restauration) pour compagnon. G9 qui, pour partenaire particulière tractera une Adria (qui est superbe, il faut le dire, ce qui me rends un peu jalouse de son intérieur tout en bois). Le compagnon d'aventure de ma proprio est le maitre d'oeuvre de ces 2 là : G9 + Adria. Bref, à tous ces couples : combi -G9 /pilote 1- pilote2 / il ne manquait pour l'Adria... que quoi? que qui? une autre comme celle-là?
Mais d'Adria? point ne voudra...
Se sont des marques qu'elle a fréquenté, pour avoir passer ses vacances familiales, sur toutes les routes de France, qu'en ce temps là, on sillonait en DS blanche, avec une Digue à 4 places, et un auvent, et un bon mois tout entier pour profiter. Elle? elle en veut une plus ancienne. Donc? elle cherche et découvre : les bisons, les escargots, toute une faune d'anciennes bébêtes en voie de disparition... lorsque, un jour, elle tombe en arrêt devant, deviner quoi : UNE ERIBA. UNE ERIQUOI? CONNAICHA PAS! de 70 et des poussières
(c'était pas une frangine, c'était la classe et le volume d'au dessus) et là, croyez moi : coup De Foudre. Elle envoie plusieurs mail au mec qui répond pas. Elle en est encore à chercher, lorsqu'en ces temps de printemps qui s'annonce...justement, celles-ci: les annonces se multiplient et que me voici qui apparait, coiffée de mon auvent orange, un peu ragetoque, avec encore de jolis restes pour mon âge. Rendez-vous est pris pour se rencontrer.
Moi?
j'attends dans ma cour, sur mon gravillon, en exposition.
Bon! j'suis un peu maganée par la route, le climat et les années, mais on me conserve à l'abri, ce qui signifie que je ne suis pas rouillée. Elle se fait attendre ma visiteuse, faut dire qu'elle traverse un bon boute de France pour venir m'acquérir. But...m'acquéritera-t-elle?
Les voilà qui vont affaire, mais z'au moment de déguerpir, le lien symbolique : la jonction électrique entre moi et monsieur le combi, le courant qui passe quoi! d'emblée... n'est point passé. Nous avons pourtant de trés fortes compatibilités. Monsieur est Allemand-like me (bien que je sois un peu l'usinée de Français). Question courbes et technologies? nous avons tout deux hérité du meilleur (et c'est pas moi qui le dit) Je? Il? Nous? sommes assortis! ce que constate d'un air ravi, la demoiselle qui m'a choisi.
Le monsieur (mon ancien proprio) navré de ne pas pouvoir partager, mes coquette illuminations de nuit, se désole et propose à mes visiteurs (épuisés) de passer la nuit sur son parking, de venir se restaurer et de voir au matin... Faut dire, qu'il y a pas mal d'affinités entre ces deux là : celle qui m'achète et celui qui me vend. J'apprends, que le pécule provient de la vente d'un vieux tracteur, retauré par son père. Père qui, amoureux des anciennes ( et pilote d'attelage voiture-caravane, en ces lointaines années) qu'elles se nomment : Rosalie, Mercedes, Jaguard... Ce perfectionniste doué, avec lequel elle menuisa son combi, qui l'instruisit sur son entretien, qui lui construisit sa mobile maison, bref, qui lui contagiona sa passion. C'est comme une filation par delà sa disparition, avec cet homme, qui me vend, lui, afin de restaurer une Diane (encore une déesse!). Donc, après de longs et fructueux échanges, tout le monde parti au lit et trouva le lendemain, solution à mon raccordement. Je fila donc, 8 heures durant, attelée à mon nouveau et pourtant déjà familier, partenaire.
Je suis à quai. Amarrée en lisière de splendide forêt. Nue. Presque totalement dépouillée? en tout cas bien débarassée! de tout ce vieux plastic, poudre toxique d'isolation décomposée, antique frigo que personne n'a pris jusqu'ici la peine de me réparer, lino usé, rideaux mangés par la lumière...
En attente? de quelques menues monnaies qui, petit à petit me revêtirons : de saine et bonne isolation, de joint neuf, de plancher de bon bois, de draps, de ficelles... de tout ce que je devine étinceller en elle et que j'entre-aperçois dans les détails délicatements conçus (-cousus? -ouais! on dirait bien du cousu-main!) du combi qui s'amarre à mes côtés. Dans l'agencement de l'autre caravane qui leur sert de bureau, où je la vois avec tant de joie, de confiance, de patience et d'intelligence désormais, modeler : objets-tissus-meubles-livres...tout ce qui pourrait l'encombrer, par échec, par trouvailles, par essais jusqu'à se jouer de l'espace et s'amuser à le réduire sans diminuer?
sa beauté...
ce qui me promet...
La puck
d'abord, ma nouvelle proprio chercha une remorque à cheval : A VAN! antique de préférence. Eh oui! elle aime les vieilles choses, les carosseries qui ont un âge, ce qui sous-tend : de l'allure. Why a cheval? c'était un rêve d'enfant, qui ne se réalisa pas, et pour faire le grand tour, même si elle ne s'en attelait que l'emballage, n'en transporterait-elle pas un peu l'esprit? la présence? le fantôme? talisman? but? BUT...too heavy!
Alors?
elle rêva d'une Dub Box. Quez-aco? la trouvaille! le copié-collé d'un petit malin d'Américain, qui, en découpant et raprochant 2 croupes d'anciens volkswagen, pour en extraire un moulage en fibre de verre, l'hyper-légère, créa la Dub en 3 formats. Qu'il faut commander en Angleterre, et qui de ce fait est very very very chère. Et puis dois-je vous l'avouer? ma proprio est réticente depuis l'enfance aux z'ensembles. Aux choses bien assorties, à l'uniforme, au non-dépareillement.
So?
La voilà qui régulièrement se balade sur le bon coin à mater les caravanes. parce que la famille est presque au complet. Le volkswagen a un G9 (en cours de restauration) pour compagnon. G9 qui, pour partenaire particulière tractera une Adria (qui est superbe, il faut le dire, ce qui me rends un peu jalouse de son intérieur tout en bois). Le compagnon d'aventure de ma proprio est le maitre d'oeuvre de ces 2 là : G9 + Adria. Bref, à tous ces couples : combi -G9 /pilote 1- pilote2 / il ne manquait pour l'Adria... que quoi? que qui? une autre comme celle-là?
Mais d'Adria? point ne voudra...
Se sont des marques qu'elle a fréquenté, pour avoir passer ses vacances familiales, sur toutes les routes de France, qu'en ce temps là, on sillonait en DS blanche, avec une Digue à 4 places, et un auvent, et un bon mois tout entier pour profiter. Elle? elle en veut une plus ancienne. Donc? elle cherche et découvre : les bisons, les escargots, toute une faune d'anciennes bébêtes en voie de disparition... lorsque, un jour, elle tombe en arrêt devant, deviner quoi : UNE ERIBA. UNE ERIQUOI? CONNAICHA PAS! de 70 et des poussières
(c'était pas une frangine, c'était la classe et le volume d'au dessus) et là, croyez moi : coup De Foudre. Elle envoie plusieurs mail au mec qui répond pas. Elle en est encore à chercher, lorsqu'en ces temps de printemps qui s'annonce...justement, celles-ci: les annonces se multiplient et que me voici qui apparait, coiffée de mon auvent orange, un peu ragetoque, avec encore de jolis restes pour mon âge. Rendez-vous est pris pour se rencontrer.
Moi?
j'attends dans ma cour, sur mon gravillon, en exposition.
Bon! j'suis un peu maganée par la route, le climat et les années, mais on me conserve à l'abri, ce qui signifie que je ne suis pas rouillée. Elle se fait attendre ma visiteuse, faut dire qu'elle traverse un bon boute de France pour venir m'acquérir. But...m'acquéritera-t-elle?
Les voilà qui vont affaire, mais z'au moment de déguerpir, le lien symbolique : la jonction électrique entre moi et monsieur le combi, le courant qui passe quoi! d'emblée... n'est point passé. Nous avons pourtant de trés fortes compatibilités. Monsieur est Allemand-like me (bien que je sois un peu l'usinée de Français). Question courbes et technologies? nous avons tout deux hérité du meilleur (et c'est pas moi qui le dit) Je? Il? Nous? sommes assortis! ce que constate d'un air ravi, la demoiselle qui m'a choisi.
Le monsieur (mon ancien proprio) navré de ne pas pouvoir partager, mes coquette illuminations de nuit, se désole et propose à mes visiteurs (épuisés) de passer la nuit sur son parking, de venir se restaurer et de voir au matin... Faut dire, qu'il y a pas mal d'affinités entre ces deux là : celle qui m'achète et celui qui me vend. J'apprends, que le pécule provient de la vente d'un vieux tracteur, retauré par son père. Père qui, amoureux des anciennes ( et pilote d'attelage voiture-caravane, en ces lointaines années) qu'elles se nomment : Rosalie, Mercedes, Jaguard... Ce perfectionniste doué, avec lequel elle menuisa son combi, qui l'instruisit sur son entretien, qui lui construisit sa mobile maison, bref, qui lui contagiona sa passion. C'est comme une filation par delà sa disparition, avec cet homme, qui me vend, lui, afin de restaurer une Diane (encore une déesse!). Donc, après de longs et fructueux échanges, tout le monde parti au lit et trouva le lendemain, solution à mon raccordement. Je fila donc, 8 heures durant, attelée à mon nouveau et pourtant déjà familier, partenaire.
Je suis à quai. Amarrée en lisière de splendide forêt. Nue. Presque totalement dépouillée? en tout cas bien débarassée! de tout ce vieux plastic, poudre toxique d'isolation décomposée, antique frigo que personne n'a pris jusqu'ici la peine de me réparer, lino usé, rideaux mangés par la lumière...
En attente? de quelques menues monnaies qui, petit à petit me revêtirons : de saine et bonne isolation, de joint neuf, de plancher de bon bois, de draps, de ficelles... de tout ce que je devine étinceller en elle et que j'entre-aperçois dans les détails délicatements conçus (-cousus? -ouais! on dirait bien du cousu-main!) du combi qui s'amarre à mes côtés. Dans l'agencement de l'autre caravane qui leur sert de bureau, où je la vois avec tant de joie, de confiance, de patience et d'intelligence désormais, modeler : objets-tissus-meubles-livres...tout ce qui pourrait l'encombrer, par échec, par trouvailles, par essais jusqu'à se jouer de l'espace et s'amuser à le réduire sans diminuer?
sa beauté...
ce qui me promet...
La puck