6 Octobre, ma Peugeot 404 et ma caravane Eriba sont prêtes pour le départ ! Cette fois je pars avec mon père.
8h30, décollage. 12h30, c’est l’heure du repas, nous faisons halte au bord de la route de la forêt de Fontainebleau. Nous passons ensuite Nemours pour arriver à Montargis. Durant nos vacances d’été, nous n’avons pas pu visiter la ville faute de trouver une place pour stationner avec la caravane, c’est chose faite maintenant. C’est parti pour la visite de la Venise du gâtinais : château, écluse, ses ponts (donc la passerelle de la pêcherie) mais également ses crottes de chien ! Oui oui, mais pas de vraies voyons, ici elles sont aux pralinés ! Nous reprenons la route direction Briare. La poisse n’aura pas tardé à faire son apparition, l’un des pneus de l’Eriba a fait boom ! Arrêt d’urgence sur le bas-côté, sans vraiment de place pour changer la roue. Un pneu neuf qui lâche ça fait toujours plaisir, et en plus, dans la précipitation, j’ai oublié le cric en partant. Ce fût donc un vrai casse-tête et une perte de temps à retrouver un pneu en 145 x 10 !
Arrivé a Briare, je m’empresse de faire découvrir à mon père le pont canal (il fût éclusier pendant 40 ans), je l’avais déjà vu cet été et c’est toujours un plaisir. Nous reprenons la route et faisons halte à Cosne-Cours, au camping (très calme).
7 octobre, après une nuit très fraîche (il fessait 2° à six heures du mat), nous reprenons la N7 en direction de Pouilly/Loire. Nous faisons halte devant le resto « Les 200 bornes », qui ne demande qu’à reprendre du service. Nous faisons également halte à la Charité sur Loire, avec une balade en ville et devant les remparts. Un peu plus loin se sera également la pause à la borne N7 de Pougues les Eaux. Nous traverserons également Nevers avant de faire une balade à Moulins. En fin d’après-midi nous arrivons au camping « la courtine » à Chatel de Neuvre. Accueil très sympathique. Il est situé au bord d’une réserve naturelle et de l’Allier. Ambiance zen assurée, et il n’y a que nous comme campeurs ! Nous avons quand même eu la visite d’un p’tit chat. Sous les hautes branches, on marche sur les feuilles tombées en direction du fleuve et du pont, qui a une histoire. Il fût dynamité en juin 1940 pour retarder l'avancée des troupes allemandes. Un bac le remplace pendant la guerre. Un pont provisoire est établi après la guerre et ouvre en juin 1947 ; ses neuf travées sont constituées de charpentes métalliques récupérées des pontons de débarquement d’Arromanches.
De retour au camping, on peut apercevoir au fond quelques caravanes abandonnées, dont une Digue des années 60. La nuit tombe vite, la fraicheur aussi, le calme vient et nos pensées s’apaisent…
8 octobre, le jour j est arrivé ! Debout à 6h, préparation dans le noir, à la lampe de poche !
Arrivés à Lapalisse à 7h30, et déjà il y a du monde, des 4 coins de la France, mais aussi d’Angleterre, d’Allemagne, de Suisse, de Belgique et des Pays-Bas.
9h30, on commence à se déplacer, et le bordel commence ! Dans la bonne humeur bien sûr (sauf peut-être pour les automobilistes non rétro). 403, dauphine, 4cv, fregate, 203, aronde, 2cv, traction, 404, cox et j’en passe, créent le premier bouchon. Les faux gendarmes font la circulation, et les appareil photos sont de sorties. Le premier convoi est passé, nous filons vers St Prix et St Martin d’Estréaux, là où nous attend un bon café, échange entre passionnés et visite d’un bric à brac bien rétro. Vitesse de pointe : 30 kmh ! On a eu le temps d’admirer le paysage, même si le soleil n’est pas de la partie.
Sur la route, une 204 roule paisiblement, une DS se distingue par sa fière allure, une Chambord fait ronronner son v8, un facteur sillonne entre les voitures, les véhicules de pompier se font entendre de loin, les voitures de la gendarmerie s’excitent avec la sirène, les camions s’imposent comme les rois de la route, etc… C’est vraiment unique.
11h30, la circulation est bloquée partout. Certains groupes ne sont toujours pas partis bouchonner !
Mais que se passe t’il sur la N7 ? Que faire à par attendre et discuter, ou foutre un peu le bordel histoire de rigoler. Ici le mot embouteillage prend tout son sens !
12h30, on arrive au centre-ville, et c’est impressionnant le nombre de véhicules ! Certains parle de 3000 ! Non je pense que nous étions entre 1000 et 1500.
13h30, on arrive enfin à se garer, direction la friterie ! L’après-midi nous resterons tranquillement exposés au bord de la route, et le nombre de visiteurs et lui aussi impressionnant !
Notre attelage a eu beaucoup de succès, ça fait plaisir.
18h30, arrivés au camping de la route bleue, et comme toujours, très bien reçus. Le camping est bourré d’anciennes, c’est tout simplement génial. 1 seul problème se pose néanmoins = plus d’électricité !
Le camping n’étant pas prévu pour une demande aussi importante en jus, tout a sauté, et ce ne sera pas réparable, ce qui veut dire pas de chauffage dans la caravane ! Déjà qu’il n’y a pas de demoiselle dans le lit, si en plus y a pas de chauffage…. Heureusement qu’il y a une batterie dans l’Eriba pour la lumière.
9 octobre, 4h du mat, ça caille dans l’Eriba ! Une chouette a décidé de nous tenir compagnie.
8h30, hop hop hop, debout feignasse ! Manque de bol, le brouillard est de la partie, ce qui ne nous empêchera pas de décoller à St Prix pour la visite du musée de l’AVAIA, là où nous attendent une multitude de bahut rétro, restaurés ou épaves. On y trouve de tout : Dodge, Berliet, Bedford, Unic, Willeme, henschel, etc… Mais aussi d’anciens bus Saviem et engins militaires en tout genre. La visite vaut le déplacement !
De retour à Lapalisse, je me prépare au concours d’élégance, qui finalement n’aura pas lieu pour moi. Ayant programmé un thème du couple qui part en vacances sur la N7, je n’ai trouvé aucune femme voulant jouer le jeu. Il faut dire qu’à cette heure-là et en si peu de temps c’était pas évident, j’ai même demander à la candidate de miss France présente au château, mais son manager ma envoyé bouler gentiment ! Ce sera donc expo tranquille l’après-midi et discussions entre collectionneurs, avant de reprendre la route du retour (500 bornes à faire). Nous arriverons à Pouilly/Loire à 19h, avec un dernier arrêt devant les « 200 bornes ». La nuit se passera dans un coin tranquille, non loin du camping.
Les étoiles brillent, la nuit s’annonce une fois encore bien fraîche, mais l’on s’endort avec pleins de nouveaux souvenirs.
10 octobre, il est l’heure de retrouver ses racines. On quitte Pouilly sous un beau soleil et arriverons au domicile sous la pluie, comme dans le film « Bienvenue chez les ch’tis », la pluie est tombée juste au panneau « Département de la Somme ».
Voilà, c’est la fin d’une belle aventure, une manifestation à ne pas louper, je reviendrais avec plaisir.
Merci à tous ceux qui ont créé cet événement, et à tout ceux qui le font vivre.
Toutes les photos sont disponible sur le lien de mon site :
https://peugeot404passion.wordpress.com/
Dernière édition par samdu80 le Mer 12 Oct 2016 - 20:35, édité 1 fois