Une BST en Europe de l'Est

Certains sont déjà au courant, pour les autres j'espère que ça (re)mettra un peu de soleil dans nos têtes!

Je vous livre donc notre tour de l'été dernier... Pardon par avance pour la rédaction, "maison".

Voilà déjà quelques mois que cela trottait dans nos têtes… Refaire un voyage au long cours. Notre fille fêtait ses 6 ans début juillet, un âge qui nous permettait d’envisager sereinement quelques tours de compteur, et des visites de sites.
Début janvier, la décision a été prise et validée avec les amis qui partent chaque année avec nous : ce sera l’Est ! Comme j’avais eu la chance de faire la Croatie et Vienne en moto il y a quelques années, le programme se devait d’être plus large pour ne pas avoir une impression de déjà vu.
Le cahier des charges était simple : sur 4 semaines, avoir le temps de visiter les villes et certains sites clés, éviter de rouler plus de 6 heures les jours de liaison, et se permettre quelques jours de repos au bord de la mer.
Après examen de la carte d’Europe, le trajet sera donc Allemagne, Autriche, Hongrie, Croatie, un peu de Bosnie Herzégovine, Slovénie, re-Autriche, et re-Allemagne.
Pourquoi ne pas passer par la Suisse ? Parce que si vous y passez, il faut 2 vignettes (1 pour la voiture, 1 pour la caravane).
Outre les préparatifs classiques, je précise que nous avions changé nos pneus pour des indices de charge 88/90 (l’histoire nous donna raison).

Vendredi 3 août
Etant en congés dès le jeudi soir et ma femme cessant de travailler à midi, nous avons pris la route vers 13h30 en direction des Vosges afin de couper la route. Nous avions convenus de retrouver nos amis, venant eux aussi de Paris, le samedi soir en Allemagne. Il était inutile de faire la route ensemble compte tenu du différentiel de vitesse, et j’avais fait le choix de ne pas prendre l’autoroute car nous n’aurions pas gagné de temps (l’A4 passe par Strasbourg), nous aurions dû payer et consommer plus.
Après quelques heures de mise en jambes… Ou plutôt en roues, nous sommes arrivés au camping « A l’eau vive » de Xonrupt-Longemer (88). Accueil super aimable, sanitaires au top… Et snack au tarif très raisonnable. Bref, c’est les vacances !

Samedi 4 août
Nous prenons la route pour l’Allemagne sous un soleil radieux, le sourire aux lèvres. La Triton avale le col de la Schlucht à un bon rythme, puis vient le Rhin et notre première terre d’accueil : l’Allemagne.
Etant donné les limitations de vitesse qui s’imposent aux attelages, nous avions pris l’option de ne pas prendre l’autoroute et de profiter de la campagne par la route n°31. Grand bien nous en a pris car de toute façon cet axe très fréquenté est aménagé quasiment comme une voie rapide, tout en effleurant les paysages de la Forêt Noire. La route se déroule sans encombre, ou presque. Le camping réservé était près du Lac de Constance (Bodensee) à Lindau et la circulation y est infernale. Assommés par les bouchons et les limitations de vitesses assorties de radars tous les kilomètres, nous arrivons au camping. On nous indique un petit carré de libre au milieu d’une jungle de tentes, caravanes et camping-cars. Le toit semble résister à ma femme. Bizarre. J’essaye aussi et le diagnostic tombe : un vérin ne veut plus fonctionner (mais il a 25 ans). Heureusement c’est celui au-dessus de la penderie, donc le cric et une planche viendront le suppléer durant les vacances. Nos amis arrivent quelques minutes après et nous nous rafraîchissons à la piscine. Tous un peu fatigués par la route du jour et un orage ayant éclaté, nous nous couchons de bonne heure en prévision du lendemain.

Dimanche 5 août
C’est LA grosse journée de liaison : départ à 8h30, et une journée d’autoroute jusqu’à 19h pour arriver à Vienne. Crevés, nos amis plantent leur tente et nous posons la Triton. Dîner et gros dodo : demain Vienne nous attend !

Lundi 6 août
Le réveil sonna assez tôt car nous devions commencer par la visite du palais de Schönbrunn, et nous ne voulions pas faire la queue trop longtemps. Au final, nous n’étions pas prêts trop tôt et nous avons fait un pique-nique dans le parc et enchaîné sur la visite.
Ensuite, ce fût visite de la ville sous 35°c et un soleil de plomb… Ce qui ne gâche rien à la beauté de cette ville que j’ai eu plaisir à revoir.
A peine le temps de se prélasser en buvant une bière (ou plusieurs), un voisin vient nous informer qu’on annonce une tempête pour la nuit. Ah ??? Je ne suis pas convaincu de ses propos, mais je lui dit OK.
A peine le temps de finir notre dîner qu’un fort vent se lève, et semble décidé à forcir. Nous « remballons » tout et vers 22h je décide d’un déménagement à la hâte. Nous étions pile dans l’alignement d’un peuplier qui pliait de plus en plus sous le vent, et j’avais peur qu’il ne cède. L’arbre tiendra toute la nuit, mais au moins je dors serein. L’aérodynamisme légendaire de nos caravanes nous permettra de dormir au calme (même la rehausse a été refermée pour l’occasion).

Mardi 7 août
Réveil un peu vaseux, mais sous un ciel bleu. Pas de dégât à constater, alors tout va bien !
Nous prenons la route vers la Hongrie, Budapest plus précisément. Le trajet sera autoroutier car nous ne voulions pas arriver trop tard au camping. Le déjeuner se fera sur une aire de repos bardée de panneaux incitant à faire preuve de prudence face aux voleurs. L’ambiance est effectivement un peu bizarre, mais après tout nos autoroutes ne sont pas toujours sûres.
Nous arrivons enfin à Budapest que nous devons traverser pour rejoindre notre camping situé dans l’agglomération. La circulation assez dense ne sera pas notre vrai problème. En revanche, l’état des routes est surprenant. Certaines avenues de 2x2 voies sont criblées d’ornières et de nids de poules (costaudes les poules) et dépasser les 30km/h est impossible avec la caravane sous peine de la transformer en Jokari.
Comme nous avions pris des talkies-walkies pour parler de voiture à voiture, nos amis nous informent également de dysfonctionnement dans les feux de l’Eriba (nous avions déjà eu quelques faux-contacts l’avant-veille). Nous arrivons finalement au camping (camping Arena) que nous avions retenu car l’autre camping de Budapest (Haller) ne prenait pas les réservations. Sereins, nous suivons le gérant qui nous montre un petit espace libre pour y rentre 2 voitures, une Triton, et une tente. Comme l’emplacement indiqué bloque littéralement l’accès à 2 grandes tentes, je demande 3 fois confirmation au gérant qui réitère : no problem !
Nous arrivons tant bien que mal à tout rentrer dans le carré qui nous est dédié. Douche (rideaux en guise de portes, toilettes sans verrou), dîner (1 bac à vaisselle pour tout le camping), on se détend lorsqu’un « boum » vient de l’aile de ma voiture. Celui qui occupait les 2 grandes tentes derrière vient d’arriver et ne semble pas content de l’accès que nous lui avons laissé. Il faut dire que son taux d’alcoolémie semble loin des tolérances usuelles.
Il s’ensuit une longue discussion (pas facile avec un hongrois ivre), où j’arrive à lui expliquer que nous n’y sommes pas pour grand-chose et que le gérant nous avait dit de nous mettre là. Tandis que l’homme disparaît dans la nuit, j’inspecte la voiture : il a tapé avec son genou, donc pas de dégât. Nous reprenons nos discussions quand il revient avec le gérant qui finit par noyer le poisson et s’en va en m’ayant finalement laissé négocier tout seul avec l’individu qui bien sûr bute dans les piquets de la tente de nos amis, notre timon… Et quand je pars me brosser les dents, il m’embraye à nouveau et se montrant agressif, ce qui a effrayé notre fille. Je continue à essayer de rester diplomate, mais il faut dire que l’homme dînait avec un couteau de chasse. Nous nous couchons en entendant régulièrement notre voisin prendre d’autres locaux à parti.

Mercredi 8 août
Au réveil, je m’interroge sur l’opportunité de rester ou d’aller dans l’autre camping. En faisant un tour (rapide car le camping est petit), je trouve un place pas plus grande devant un camping-car de français. Ils sont OK pour qu’on se colle un peu à eux (je pense qu’ils se sont dits que mieux valait avoir des voisins calmes, vu la promiscuité des lieux). Déménagement à la hâte, et nous partons voir la ville côté Buda. Nous avons pris l’option métro. Sympa et typique. Ayant bien « crapahuté », nous avons même vu quelques quartiers de Pest.
De retour au camping le soir, nous avons été rejoins par d’autres français qui ont fui le second camping, bien pire selon eux. En guise de passe-temps, je m’attaque à la désoxydation des feux de la Triton… Et découvre que certaines cosses sont fissurées ! Le jeu que cela occasionne est sûrement la cause des faux-contacts. Me rappelant avoir vu un concessionnaire automobile au coin de la rue et ne sachant pas dire « cosse » en hongrois, je les prends en photo. On verra demain.

Jeudi 9 août
Enfin une vraie nuit de sommeil ! En route pour Pest, le concessionnaire (amusé par la technique de la photo) me fera cadeau des 10 cosses que je quémande. Sympa.
Cette journée débutera par un passage aux thermes Széchenyi pour nous rafraîchir car il fait 33°c en moyenne, puis un grand tour de la ville, bien aidés par le métro pour sauter de quartier en quartier.
Pour agrémenter la soirée, changement des cosses faiblardes. J’en garde quelques unes pour les cas où…

Vendredi 10 août
Départ pour Héviz, station thermale au bord du lac Balaton (prononcer « Balatone ») qui nous servira de camps de base.
Nous passons ce jour par la rive Sud, mais à notre grande déception on ne voit pas tant que ça le lac !

Samedi 11 août
Le réveil est pluvieux et froid. Pas terrible pour les visites, mais la Hongrie n’est pas si verte par hasard. Nous partons faire la rive Nord jusqu’à la péninsule de Tihany. Comme rien ne presse et que le temps ne nous permet pas de faire un pique-nique, nous décidons de nous faire un restaurant. Nous aurions eu tort de nous priver : les prix hongrois sont très loin des nôtres et la qualité et la quantité sont au rendez-vous. Nous irons jusqu’à Tihany avant de rentrer par des routes campagnardes, histoire de voir autre chose que le lac à la couleur si particulière.

Dimanche 12 août
Aujourd’hui c’est repos… Et nous nous rendons à la station thermale d’Héviz. Pas chère, mais pas inoubliable. Seul l’espace « Wellness » retiendra vraiment notre attention : spas, saunas et chambre froide.
En sortant nous faisons une pause « saucisse et autres trucs bizarres » dans l’un des cabanons de la ville. La fin d’après-midi sera trèèèèèèèèèèèèèès tranquille.

Lundi 13 août
3 nuits au même endroit c’est beaucoup ! Nous repartons donc en direction de Zagreb. 45 minutes d’attente à la frontière pour entrer en Croatie, une petite visite des douaniers dans la caravane (très rapide), et nous repartons. Nous irons jusqu’en Slovénie car le seul camping de Zagreb est au bord de l’autoroute, très bruyant et finalement pas si près de la ville. J’avais trouvé un camping à peine quelques kilomètres plus loin avec un espace aquatique, une vraie infrastructure… Bref, le bonheur pour notre fille qui use et abuse des toboggans et autres bassins. La seule contrainte aura été d’acheter une vignette slovène. Cela en valait le coup tout de même par rapport à l’autre camping.
N.B : les douaniers slovènes sont mieux équipés : tous les véhicules passent au scanner pour déceler clandestins et autres.

Mardi 14 août
Départ de bonne heure pour la visite de Zagreb : nous commencerons par la ville-basse avec le théâtre national, le musée d’ethnographie, le jardin botanique, la gare centrale et la place Tomislav.
L’après-midi sera consacré à la ville haute. Nous laissons la place Bana Josipa Jelacica pour monter vers la Cathédrale.
Nous passons ensuite par le marché Dolac et enfin le dédale des deux coins de Kaptol et Gradec qui composent la partie haute de Zagreb.
Nous redescendrons par la promenade Strossmayer non sans avoir profité du panorama.
Retour à la frontière Slovène, juste à temps pour que notre petit poisson puisse se détendre les nageoires dans le parc aquatique.

Mercredi 15 août
Nouveau jour, nouvelle migration : nous rentrons à nouveau en Croatie pour nous rendre vers les lacs de Plitvice. Chemin faisant, nous voyons de nombreuses maisons criblées de balles et des blindés sur le bord de la route. La guerre fît rage ici. Il faut dire que nous longeons la frontière.
Nous arriverons au camping Grabovac vers 15h… Et très peu d’ombre mais nous sommes habitués. Pas de piscine, rien pour se rafraîchir à part la douche, nous trouvons refuge au bar jusqu’au dîner (faut faire vivre les brasseries locales).

Jeudi 16 août
Ayant déjà visité ce lieu, je sais qu’il vaut mieux s’y rendre tôt. Effectivement, il est 8 heures quand nous y arriverons et nous ne sommes pas tous seuls.
Nous choisissons de faire un circuit assez long en commençant par les cascades car je sais qu’il y a foule dans ce coin-là après. Nous terminons notre visite vers 15 heures sous une chaleur écrasante. En sortant du parking, le ciel s’assombrit subitement et il commence à pleuvoir. Notre bonne étoile nous a permis de faire la visite tranquillement. Nous en profitons pour faire des courses puis retournons au bar. Nous n’en bougerons plus car la pluie vire à l’orage et nous décidons de rester dîner sur place. Encore une fois, la chance nous a souri car un groupe folklorique vient faire un petit spectacle dans le bar/restaurant. Une bonne occasion pour notre fille de voir les danses et chants d’une autre culture. Nous irons nous coucher, mais je suis contrarié : un goute d’eau a perlé au-dessus de la couchette avant, le long de la ceinture de caisse. Il est trop tard pour faire quoi que ce soit et demain il fera beau !

Vendredi 17 août
Après avoir essuyé un peu le matériel, notre mini convoi s’ébroue pour prendre la direction du Sud de la Croatie. Nous mettrons à profit le développement des autoroutes pour gagner du temps. Le plus drôle est la fin de l’autoroute : au milieu de nulle part dans les montagnes, et il faut emprunter une petite départementale (enfin l’équivalent) pour regagner la côte. Pentes à 12% ou plus, lacets, vive le frein moteur et la boîte 6 vitesses ! Une fois passée la petite bande côtière de Bosnie Herzégovine, nous arrivons au début de la presqu’île de Peljesac et nous nous arrêterons camper à Ston où se situe la plus grande muraille d’Europe. La fin de journée se déroulera sur la plage.

Samedi 18 août
Départ très tôt pour Dubrovnik pour pouvoir se garer et éviter la foule. Après un petit déjeuner à la porte de la vieille ville, nous nous engageons dans l’artère principale jusqu’au petit port si connu des fabricants de carte postale. Tour de l’horloge, cathédrale et palais en tous genres ponctuent notre visite. La chaleur écrasante (37°c) et la foule nous font renoncer à la visite des remparts, et nous nous rabattons vers un restaurant. Pour la première fois, Maëlys montre des signes de fatigue avancée et nous décidons de stopper là la visite.
Nous regagnons la voiture vers 15h. J’aurais aimé pousser jusqu’au Monténégro voir les bouches de Kotor, mais aller-retour il nous faut plus de 3 heures. Suivant l’adage « qui veut voyager loin ménage sa monture », nous regagnons le camping et sa plage.
Pris d’une crise de flemme aigüe, nous décidons de dîner au restaurant du camping. Il faut dire que le sol est poussiéreux et que nous voulions tout ranger pour partir pas trop tard le lendemain.

Dimanche 19 août
Aujourd’hui quasiment tout est plié car nous ne serons pas là de la journée : direction Mostar !
Après une loooooooonnnnnnnnnnnnngue attente au poste frontière, nous remontons le lit de la Neretva jusqu’à Mostar. Nous trouverons facilement à nous garer et comme il y a foule de rabatteurs, on arrive à avoir un prix correct. Nous nous engageons dans la vieille ville alors que midi arrive. Une rabatteuse (spécialité locale, décidément) m’invite à voir sa terrasse. Amusé et curieux, je la suis. J’ai bien fais car nous mangerons à 50 mètres du pont en terrasse au-dessus de la rivière. Gé-nial ! Nous visiterons ensuite la vieille vile en traversant le pont. L’ambiance est bizarre avec un côté chrétien et un côté musulman, le commerce de souvenirs de guerre (casques, balles…). Nous continuons voir le Mostar « sans touriste » et là l’ambiance est plus glauque avec de la mendicité, des tas d’immeubles en ruine ou criblés de balles.
Nous rappelant du temps passé à la frontière, nous repartons en Direction de Dubrovnik. Nous comprenons tout au long de la route pourquoi depuis le début nous avons un sentiment de chose non réglée : en face de chaque église il y a une mosquée et vice-versa. En fait, on sent une concurrence toujours latente.

Lundi 20 août
Le virage fatidique s’amorce : nous remontons vers le Nord en direction de Trogir en longeant la côte si magnifique. Tout se déroule pour le mieux et nous faisons la pause déjeuner en surplombant l’Adriatique. Si ce n’est pas le paradis !
Je confie à tout le monde que j’appréhende l’arrivée au camping : je sais que la presqu’île de Trogir a des rues très étroites et fréquentées. Je n’en avais pas de bons souvenirs en moto, alors en caravane… Finalement cela passera bien. De la même façon je pensais que le camping, bien que réservé, serait un cauchemar. Et bien non. Un emplacement (certes un peu étroit) nous attendait, les sanitaires sont très bien et nettoyés toutes les 5 minutes. Le top pour nous, il y a une machine à laver. Tournée générale !
Les aspects logistiques réglés, nous nous rendons à Trogir à pieds et visitons la vieille ville. Le retour se fera en bateau-taxi collectif : la classe.
Dîner et coucher, car une nouvelle migration nous attend.

Mardi 21 août
Nous remontons vers Zadar avec un camping cependant un peu à l’écart.
Le départ de Trogir réveillera mes craintes évoquées un peu plus tôt : la sortie de la presqu’île est un enfer : 1 heure pour faire 2 kilomètres, en rasant les murs pour pouvoir se croiser. Ceci nous vaudra une belle altercation avec un camping-car italien venant en sens inverse qui décide de forcer sans plier ses rétros. Craignant pour ma baie, je lui crie de stopper et les plier. Il acquiesce et repart. C’était sans compter sur la vivacité de Stéphanie qui le fait stopper et replier son rétro. Ouf, on s’en sort sans une seule éraflure mais ça a été limite. Même en Corse, je n’ai jamais croisé aussi près !!!
Une fois installés (en plein cagnard encore) et une petite tête dans la mer, nous allons à Zadar pour la soirée. Nous visitons la vieille ville, allons voir les orgues marines (les vagues rentrent dans des trous percés dans le quai et qui font siffler les tubes, vraiment impressionnant et génial).
Nous dînerons en front de mer et retour au camping.

Mercredi 22 août
Encore et toujours un nouveau départ, en direction de l’île de KRK (prononcer Keurk), la plus grosse île de Croatie reliée au continent par un pont payant (on ne paye qu’en rentrant). L’île est très vallonnée et je ne compte plus les pentes et côtes de plus de 10%.
Nous nous poserons dans un camping en terrasse face à la mer pour 6 nuits, histoire de se reposer un peu.

Jeudi 23 août – samedi 25 août
Globalement nous serons calmes : plages, farniente.

La suite plus tard, je vais faire dodo

Jolies photos,commentaires supers clairs et bien écrits,un vrai plaisir à lire.

un GRAND MERCI

Quel beau reportage, plein de détails, belles photos et tout et tout... Merciiiiiiiii !
T'as dû t'amuser à mettre tout ça en ligne (ça me rappelle qque chose ).
A ma connaissance, c'est le 1er compte-rendu de voyage dans les pays de l'Est qu'accueille le forum.
Bravo et merci encore de nous avoir fait partager ces belles vacances.

MERCI Cagouillard pour ce voyage.
Un régal avec de supers beaux clichés.



SLTS

Merci à vous!
Je continue...

Dimanche 26 août
La météo l’avait dit : l’orage serait là pour 10h30. C’était vrai ! Vu le déluge, je retire le poteau central de notre solette car celle-ci à tendance à faire des poches. Très légère, il n’y a pas d’armature sauf les 3 poteaux en façade. Vite montée et légère, on ne peut pas tout avoir. J’attache donc la cordelette centrale directement au piquet pour former un « V » qui évacue l’eau. J’avais testé cette méthode et ça marche bien. La cascade formée sera l’attraction durant le déjeuner. Je profite de la pluie pour chercher la cause de l’infiltration vue quelques jours plus tôt et démonte une partie de l’habillage avant. Verdict : joint de la baie fixe avant car j’y vois une très légère coulure. Au moins on sait à quoi s’en tenir ! En début d’après-midi la pluie à cessé. Nous allons visiter Baska au Sud de l’île, puis nous rendons à KRK. Nous reprenons notre rituel : visite de la vieille ville. Nous avions décidé de dîner sur place, donc direction la marina où nous nous installons paisiblement. Durant le repas, je remarque que l’horizon s’éclaire de plus en plus. Soudain, un claquement interrompt les conversations des touristes : le store de la terrasse derrière nous vient d’exécuter une gigue, malgré la taille de la structure. Comme nous sommes sur la fin du repas, j’ai imposé à notre petit clan de partir sur le champ. Après avoir payé, une course à pieds s’engage dans la ville alors que le vent forcit considérablement. C’est la panique dans la ville, les bateaux redéposent les touristes qu’ils venaient de charger. On comprend que ça va « envoyer du lourd ».
Arrivés au camping sous les éclairs, je sors en premier pour ouvrir la porte de l’Eriba à notre fille et la mettre à l’abri. Médusé, je regarde notre campement qui me paraît bizarre. En voyant un parachute à l’arrière de la caravane, je comprends : la solette s’est enlevée. La toile ramassée est cachée sous le marchepied tandis que Stéphanie aide nos amis à replanter leur toile qui veut s’enfuir elle aussi.
Nous tentons de nous coucher, mais la lumière disparaît. Je refais une sortie à l’aide de la lampe tempête (elle mérite son nom) et trouve une autre borne qui n’a pas sauté.
On referme le champignon, tandis que le jus saute à nouveau. Nous sommes trempés et décidons qu’il n’y a plus rien à faire.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz on finit par dormir.