par PierreHury Dim 7 Déc 2014 - 16:16
[quote="marc8921"]J'ai besoin de retour d'expérience concernant la repeinte du toit et de la partie relevable d'une eriba puck qui a des petites taches noires et vertes. Elle dort dehors. voir image jointe.
Quelle(s) peinture(s) ou produit(s) adopter ? A quelle saison le faire ? Où acheter ce(s) produit(s) au meilleur coût ? Je signale que je ne suis pas très bricoleur.Merci d'avance, Marc
Bonjour, pour le nettoyage, j'ai répondu le 15 Nov 2014 - 1:08.
Concernant ma caravane Eriba Puck 2001, la peinture du toit (toit qui en polyester) était encore bonne ; je souhaitais simplement "rafraîchir" le toit en le rendant un peu plus brillant : il fallait donc seulement le revernir.
Méthode, une fois le toit bien nettoyé :
- ponçage au papier pour carrosserie à mouiller fin : j'ai pris du 0/2 qui correspond apparemment à d'anciennes dénominations dont je ne retrouve pas la définition, mais c’était vraiment du très fin qui ne devait pas faire et n'a pas occasionné de rayures dans la peinture. Il s'agissait de rendre mat de façon homogène l'ensemble du toit (je n'ai pas fait la rehausse qui était encore très brillante, à tel point que je me demande si elle n'est pas de nature différente de celle du toit : PVC ?).
- essuyage-nettoyage au chiffon blanc à plusieurs reprises
- laissé sécher plusieurs heures (en novembre à l'extérieur sous abri, à 10°C...)
- application de vernis incolore pour (peinture de) carrosserie, à la bombe : par exemple spraymax 2K Klarlack trouvé chez Schoettlé, mais on trouve ce genre de produit chez tout autre fournisseur de produits pour automobiles (Freiss Auto etc.) Il fallait percuter l'arrière de la bombe pour mélanger vernis et durcisseur.
Puis appliquer en 2 passes à 10 minutes d'intervalle environ : séchage rapide au toucher malgré les 10°C au moment de l'application.
Donc application continue, le temps d'arriver en fin de tour de toit, on pouvait recommencer un nouveau tour depuis le départ.
- j'ai corrigé approximativement le défaut esthétique obtenu (alternance de zones brillantes, et satinées très finement "granuleuses") en ponçant au papier carrosserie à mouiller très fin (grain 1000), une fois le vernis parfaitement sec (j'ai attendu une semaine ou plus vu les conditions évoquées plus haut).
Aspect général satiné et plus lisse pour les parties initialement "granuleuses" ; il y a encore quelques parties restant plus brillantes, mais on le voit surtout en observation rasante et à contre-jour.
Je m'arrête là,sinon je vais enlever le vernis que j'ai appliqué et je pourrai tout recommencer, ce qui n'aurait pas de sens.
Je ne risque pas non plus de remettre une couche de vernis car je n'améliorerais sans doute pas la chose et devrais probablement refaire le même genre de ponçage d'égalisation.
Tout au plus pourrais-je passer un coup de polish pour tenter d'égaliser encore un peu mieux la brillance, ou alors essaierais-je de trouver une sorte de cire redonnant un brillant général...
Si quelqu'un a une idée, qu'il nous la donne.
Remarque :
La bombe est un choix scabreux, mais moins coûteux (40 €) : le même produit en pot qu'on peut appliquer au rouleau mousse fin ou avec son propre pistolet, en général plus performant qu'une bombe (mais là-aussi, il faut le coup de main !) est bien plus cher (sans doute environ 200 € minimum, donc dans ce cas autant faire faire par un carrossier-peintre qui travaillera mieux) et on en a de trop si on veut vernir seulement le toit.
A la bombe, qui projetait dans mon cas assez régulièrement, donc sans doute peut-être même mieux qu'avec un pistolet et un compresseur de qualités médiocres, sans le coup de main (balayage régulier à bonne distance et reprises au bons endroits) et suivant les conditions d'application, soit on a des coulures ou de la "peau d'orange" (si on trisse de trop près), soit il y a de légers manques par endroits, induisant l'alternance entre parties bien brillantes et lisses, et parties satinées et "granuleuses" (si on trisse de trop loin ou irrégulièrement concernant les passes ou les appuis sur le pulvérisateur).
Je fus dans ce dernier cas, moins grave que le premier (vernis très dur et difficile à reponcer en cas de coulures ou autres surépaisseurs irrégulières comme la "peau d'orange") ; j'accorde une plus grande importance à l’effet réel qu'à l'esthétique : mon toit est reverni, donc revêtu d'une couche de protection supplémentaire qui reprotège la peinture, voire améliore l'imperméabilisation avant que le toit ne tende à devenir granuleux ou "poreux" en vieillissant. Ça me va donc comme ça.
Dernière édition par PierreHury le Dim 14 Déc 2014 - 14:46, édité 1 fois