Certains auront reconnu cette nantaise de 1983. Nous (Janine, Guy et le terrible Oki) l’avons adopté cet hiver, en février 2019.
Elle habite maintenant dans un petit village au pied du Vercors drômois. Le voyage vers son nouveau domicile s’est passé à merveille, d’autant plus que nous sommes passé par Cadillac (pas les voitures, le vignoble) pour faire le plein (info possible en MP). Un peu plus de 1000 km en 2 jours sans encombres, la belle ayant toujours été soignée et bichonnée par son ancien propriétaire.
A la maison, nous avons juste acheté des chaussures neuves (10 pouces), réparé quelques fuites de gaz, changé les feux arrières pas bien beaux et installé un antivol sur l’attelage.
Mai 2019
Notre première sortie nous a conduit pour une nuit à Marseillan Plage dans un camping ACSI presque vide à cette époque avec accès à la plage.
pour atteindre le lendemain notre destination : Cerbère, dernier village sur la cote Vermeille avant l’Espagne.
Il y a juste avant le village, sur le cap de Peyrefitte, un petit camping municipal ; quelques bungalows, caravanes résidentielles et des terrasses pour C.C. et campeurs. A cette époque les barrières sont levées et le camping est vide. Calme assuré, eau tiède, 220V. Nous y sommes resté 4 nuits, personne n’est passé pour le paiement. Un pêcheur autochtone nous a dit que c’était normal, la saison n’étant pas encore commencée. De rares camping-cars de passage connaissant ce site et viennent y passer la nuit.
Au programme : se protéger un peu (beaucoup) du vent, ne rien faire face à la mer, flâner le long du sentier cotier, visiter Cerbère, Banyuls, Collioure, avaler quelques romans.
Rencontre au Coll dels Belitres de 2 personnes dont les parents ont fuit l’Espagne de Franco en février 1939 lors de la Retirada. 475 000 personnes poursuivies par l’armée se sont massées à la frontière et ont été internées en France dans des camps de concentration. Cette rencontre fut un moment fort émouvant.
En continuant sur l’Espagne. Port bou, Colera, Lliança, Cadaques, la cote est toujours aussi sauvage. Il faut impérativement aller jusqu’au Cap de Creus.
De retour en France après avoir fait le plein de carburant : La petite ville d’Elne mérite le détour pour son histoire. On peut visiter la cathédrale et le cloître de ce siège épiscopal depuis 571 et se promener dans les ruelles.
Mais allez surtout à quelques km de la petite ville. Une jeune femme, Elisabeth Eidenbenz, permit l’ouverture de la Maternité Suisse d’Elne en décembre 1939 et en sera la directrice jusqu’en avril 1944, date à laquelle cet îlot de paix a dû fermer. Grâce à sa persévérance, près de 600 enfants d’une dizaine de nationalités différentes ont vu le jour au sein de cette Maternité et un millier de femmes et autant d’enfants y furent accueillis : la grande majorité de ces personnes était internée dans les camps d’Argelès, de Saint-Cyprien et de Rivesaltes, dans des conditions insoutenables.
La maternité est maintenant un musée et se visite.
Mais il ne faut faut pas quitter la région sans parcourir l’arrière pays de Banyuls et Collioure.
Un important système défensif de batteries, de casernements reliés par une route stratégique réalisé entre 1883 et 1886 devaient protéger le port militaire de Port Vendre. Il ne sera jamais utilisé.
La route devenue "Route des Crêtes"permet aux vignerons un accès facilité à leurs vignes et aux touristes de découvrir une des plus belle vue d'ensemble de la Côte Vermeille. Laissez la caravane au bord de la mer, la route est vraiment étroite, parole de montagnard.
Montez au col des Gascons. Continuez à pieds jusqu’à la Tout Madeloc ancienne tour à signaux du XIII° S. Vous ne regretterez pas la petite heure de marche aller-retour.
Et s’il vous reste de la place dans le coffre......
Elle habite maintenant dans un petit village au pied du Vercors drômois. Le voyage vers son nouveau domicile s’est passé à merveille, d’autant plus que nous sommes passé par Cadillac (pas les voitures, le vignoble) pour faire le plein (info possible en MP). Un peu plus de 1000 km en 2 jours sans encombres, la belle ayant toujours été soignée et bichonnée par son ancien propriétaire.
A la maison, nous avons juste acheté des chaussures neuves (10 pouces), réparé quelques fuites de gaz, changé les feux arrières pas bien beaux et installé un antivol sur l’attelage.
Mai 2019
Notre première sortie nous a conduit pour une nuit à Marseillan Plage dans un camping ACSI presque vide à cette époque avec accès à la plage.
pour atteindre le lendemain notre destination : Cerbère, dernier village sur la cote Vermeille avant l’Espagne.
Il y a juste avant le village, sur le cap de Peyrefitte, un petit camping municipal ; quelques bungalows, caravanes résidentielles et des terrasses pour C.C. et campeurs. A cette époque les barrières sont levées et le camping est vide. Calme assuré, eau tiède, 220V. Nous y sommes resté 4 nuits, personne n’est passé pour le paiement. Un pêcheur autochtone nous a dit que c’était normal, la saison n’étant pas encore commencée. De rares camping-cars de passage connaissant ce site et viennent y passer la nuit.
Au programme : se protéger un peu (beaucoup) du vent, ne rien faire face à la mer, flâner le long du sentier cotier, visiter Cerbère, Banyuls, Collioure, avaler quelques romans.
Rencontre au Coll dels Belitres de 2 personnes dont les parents ont fuit l’Espagne de Franco en février 1939 lors de la Retirada. 475 000 personnes poursuivies par l’armée se sont massées à la frontière et ont été internées en France dans des camps de concentration. Cette rencontre fut un moment fort émouvant.
En continuant sur l’Espagne. Port bou, Colera, Lliança, Cadaques, la cote est toujours aussi sauvage. Il faut impérativement aller jusqu’au Cap de Creus.
De retour en France après avoir fait le plein de carburant : La petite ville d’Elne mérite le détour pour son histoire. On peut visiter la cathédrale et le cloître de ce siège épiscopal depuis 571 et se promener dans les ruelles.
Mais allez surtout à quelques km de la petite ville. Une jeune femme, Elisabeth Eidenbenz, permit l’ouverture de la Maternité Suisse d’Elne en décembre 1939 et en sera la directrice jusqu’en avril 1944, date à laquelle cet îlot de paix a dû fermer. Grâce à sa persévérance, près de 600 enfants d’une dizaine de nationalités différentes ont vu le jour au sein de cette Maternité et un millier de femmes et autant d’enfants y furent accueillis : la grande majorité de ces personnes était internée dans les camps d’Argelès, de Saint-Cyprien et de Rivesaltes, dans des conditions insoutenables.
La maternité est maintenant un musée et se visite.
Mais il ne faut faut pas quitter la région sans parcourir l’arrière pays de Banyuls et Collioure.
Un important système défensif de batteries, de casernements reliés par une route stratégique réalisé entre 1883 et 1886 devaient protéger le port militaire de Port Vendre. Il ne sera jamais utilisé.
La route devenue "Route des Crêtes"permet aux vignerons un accès facilité à leurs vignes et aux touristes de découvrir une des plus belle vue d'ensemble de la Côte Vermeille. Laissez la caravane au bord de la mer, la route est vraiment étroite, parole de montagnard.
Montez au col des Gascons. Continuez à pieds jusqu’à la Tout Madeloc ancienne tour à signaux du XIII° S. Vous ne regretterez pas la petite heure de marche aller-retour.
Et s’il vous reste de la place dans le coffre......