Bonjour,
Cet été, pas d'Eriba au profit de la Guyane (raison familiale).
Pour essayer de comprendre ce qu'est la Guyane aujourd'hui, il faut s'intéresser aux Amérindiens, primo occupants, aux descendants des esclaves et aux marrons de toutes provenances, au bagne et au centre spatial de Kourou.
Nous avons passé une nuit au village Amérindien de Kali'na Tapala. Le carbet traditionnel :
Nous étions logés à Kourou, on a donc visité le CSG, Centre spatial Guyanais :
Entre CNES, Ariane et les sous-traitants, 9000 personnes travaillent sur le site. Cela représente 15 % des emplois en Guyane pour 30 % de la masse salariale, une petite idée du déséquilibre. La visite se fait en car, le site couvre 700 km2, 40 km de long.... Ce qui est admirable, c'est que le site étant totalement interdit à la chasse, la pèche, la cueillette etc.... la faune et la flore y sont encore plus remarquable que sur le reste de la région.
Les Hmongs ne sont pas des primo occupants, ils sont arrivés à partir de 1977, Laotiens réfugiés en Thaïlande qu'ils durent fuir. Ils se sont installés à Cacao et y ont développé le maraîchage qu'ils revendent à Cayenne et au marché du Village.
Il y a eu 27 bagnes et camps en Guyane, nous en avons visité deux : le camp de la transportation de St Laurent du Maroni où arrivaient les condamnés redirigés ensuite vers d'autres sites et les îles du salut, les mal nommées.
Même morts, les bagnards restaient anonymes.
Deux choses m'ont choqué :
Il y à eu 68 000 transportés, 50 000 sont morts, 75% de mortalité. On comprend pourquoi les bagnards parlaient de guillotine sèche.
Sur l'île Royale, un cimetière est exclusivement composé de tombes d'enfants du personnel pénitentiaire. Il y a 45 sépultures..... Ils n'avaient rien demandé, rien fait et pourtant, eux aussi on connu le bagne.
La Guyane est belle mais pas facile pour le photographe amateur, les oiseaux et les animaux ne vous attendent pas. Et je le dis aussi pour les 2 iguanes qui sont tombés à qq centimètres de moi alors que j'étais allongé au sol
Si vous avez l'occasion d'y aller, n'hésitez pas.
Dominique
Cet été, pas d'Eriba au profit de la Guyane (raison familiale).
Pour essayer de comprendre ce qu'est la Guyane aujourd'hui, il faut s'intéresser aux Amérindiens, primo occupants, aux descendants des esclaves et aux marrons de toutes provenances, au bagne et au centre spatial de Kourou.
Nous avons passé une nuit au village Amérindien de Kali'na Tapala. Le carbet traditionnel :
Nous étions logés à Kourou, on a donc visité le CSG, Centre spatial Guyanais :
Entre CNES, Ariane et les sous-traitants, 9000 personnes travaillent sur le site. Cela représente 15 % des emplois en Guyane pour 30 % de la masse salariale, une petite idée du déséquilibre. La visite se fait en car, le site couvre 700 km2, 40 km de long.... Ce qui est admirable, c'est que le site étant totalement interdit à la chasse, la pèche, la cueillette etc.... la faune et la flore y sont encore plus remarquable que sur le reste de la région.
Les Hmongs ne sont pas des primo occupants, ils sont arrivés à partir de 1977, Laotiens réfugiés en Thaïlande qu'ils durent fuir. Ils se sont installés à Cacao et y ont développé le maraîchage qu'ils revendent à Cayenne et au marché du Village.
Il y a eu 27 bagnes et camps en Guyane, nous en avons visité deux : le camp de la transportation de St Laurent du Maroni où arrivaient les condamnés redirigés ensuite vers d'autres sites et les îles du salut, les mal nommées.
Même morts, les bagnards restaient anonymes.
Deux choses m'ont choqué :
Il y à eu 68 000 transportés, 50 000 sont morts, 75% de mortalité. On comprend pourquoi les bagnards parlaient de guillotine sèche.
Sur l'île Royale, un cimetière est exclusivement composé de tombes d'enfants du personnel pénitentiaire. Il y a 45 sépultures..... Ils n'avaient rien demandé, rien fait et pourtant, eux aussi on connu le bagne.
La Guyane est belle mais pas facile pour le photographe amateur, les oiseaux et les animaux ne vous attendent pas. Et je le dis aussi pour les 2 iguanes qui sont tombés à qq centimètres de moi alors que j'étais allongé au sol
Si vous avez l'occasion d'y aller, n'hésitez pas.
Dominique