1/ j'ai enfin compris comment insérer des photos
2/ pour ne pas perdre bêtement, par un clic malencontreux, 2 heures de saisies laborieuses, je prépare mon courrier sur Open Office et le tour est joué, enfin j'espère...
Voilà, après ce bref préambule, je me lance :
De la Basse-Normandie à Savone en Italie, où nous embarquerons pour la Corse, il y a 1200 km environ que nous ferons en deux jours via le tunnel du Fréjus.
Le premier jour, petite pose déjeuner sur une aire d'autoroute ( les planches sont sur le toit! )
Le soir même, bien installés au camping de Lépin-le-Lac (près de Chambéry) sur les berges du lac d'Aiguebelette, le couchant sur la Montagne de L'Epine:
(mais vous avez déjà vu cette photo quelque part...non ?)
Savona, 7h15 du matin, on largue les amarres à 8h15 pour six heures de traversée en direction de Bastia. Le ferry attend sagement d'avaler sa cargaison de véhicules en tous genres. Gare à ceux qui n'ont pas déclaré leur coffre de toit : de la hauteur du véhicule dépend un tarif majoré ! (mais cela ne nous concerne pas, notre Pan Duo mesure 2,20m)
Le Cap Corse, nous le longerons jusqu'à Bastia, et nous passerons 5 jours à le visiter,
Dans les soutes du Corsica Victoria
On a bien aimé Bastia, on lui a consacré une après-midi bien agréable à déambuler dans les rues étroites de Terra Vecchia ou de Terra Nova près de la Citadelle.
Le vieux port a beaucoup de charme, dommage que les voitures stationnées y soient nombreuses.
Les ruelles sont un peu déglinguées vers Terra Nova; un plan de rénovation est lancé, souhaitons qu'il ne dénature pas leur aspect populaire et authentique:
Là, c'est l'escalier qui mène au jardin Romieu et à la Citadelle :
Le Cap Corse, c'est très beau, très sauvage côté ouest et assez peu fréquenté dans l'ensemble. A l'Est, on a vraiment bien aimé le village d'Erbalonga et les marines qui se succèdent, les plages sauvages au nord de Macinaggio (malheureusement peu de photos de ces endroits là, oubli de l'appareil ou pas rechargé , bref …)
La tour de Sénèque, près de Luri, au milieu du Cap Corse semble difficilement accessible vue de la route :
Pourtant, après environ 35 mn de grimpette, nous voilà au pied de cette tour, la vue est magnifique sur tout le Cap Corse :
Le petit port langoustier de Centuri, au nord-est du Cap. Les langoustes y sont sans doute savoureuses mais le prix est à la hauteur ! C'est ici, installés sur une petite terrasse à l'ombre d'un figuier, que nous savourerons pour la première fois une Colomba blanche, servie frappée avec un zeste de citron, cette bière nous rafraîchira pendant tout notre séjour; avec modération, bien entendu !
La route longeant la côte ouest est sinueuse et étroite, pas facile avec une caravane sans doute, mais la nôtre nous attend dans un camping au sud de Bastia où nous nous sommes installés en arrivant:
Lorsqu'on est sur cette route en corniche, la D 80, accrochée à flan de montagne, ne surtout pas rater Nonza et son extraordinaire plage de galets noirs :
Par contre inutile d'espérer marcher pieds nus, les galets sont brûlants !
Le 14 juillet, on prend la route, direction le sud, Bonifacio, par la N 193 qui longe la côte Est. Aucun problème, ça roule bien, en fait il n'y a pas grand monde, tant mieux !
On veut se poser dans un camping à Pianottoli Caldarello près de Figari mais celui que nous envisagions est plein, tant pis on se rabat sur un autre. L'emplacement est pas mal comparé aux autres souvent mal définis et susceptibles d'être envahis ( le patron a tendance à remplir au maximum !) mais bon nous y sommes et nous y resterons le reste du séjour, faut dire que la pizza du restaurant est vraiment délicieuse !
L'installation de la solette malgré un fort vent d'Est est facile par contre, avec l'ami Alain, venu se réfugier sur notre emplacement avec sa tente, on a eu bien du mal à planter les sardines dans ce sol ( sans maillet !!) la tente elle, a bien failli s'envoler.
Vite, profiter de ce vigoureux vent d'Est pour une sortie à La Tonnara dans le Golfe de Ventilègne. En fait de vent, je vais être servi: 9 sorties en tout, le plus souvent par vent d'ouest. Les Bouches de Bonifacio sont généreuses pour les planchistes.
Pianottoli Caldarello évoque un peu un paysage toscan dans un petit tableau Renaissance, en fait c'est un chaos granitique avec des blocs énormes et spectaculaires comme on en trouve du côté de Perros-Guirec en Bretagne !
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On va à la plage à pied, on regarde les poissons, on flemmarde et là je peux vous assurer que la vie est dure...
Mini-croisière au départ de Porto-Vecchio vers l'archipel des Lavezzi via Bonifacio.
Là c'est le Capo Pertusato la pointe sud de la Corse:
Puis Bonifacio ,vu de la mer, incroyables falaises calcaires dans cette île de granite :
Lavezzi où nous débarquerons 2 heures, je pense qu'il s'agit ici, du phare le plus sud de France, la Sardaigne est tout près. Au retour le bateau longera Cavallo, île privée réservée à une poignée de milliardaires, où nous ne pouvons pas accoster.
Les rochers de granite de Lavezzi aux formes douces et sensuelles :
Mais il n'y a pas que la mer en Corse du sud! Nous avons fait de nombreuses promenades dans l'arrière-pays, l'Alta Rocca le Sartenais. Nous avons assisté, consternés, aux incendies qui ont dévasté la vallée de l'Ortolo (le long de la route Bonifacio Sartène) ou la région d'Aullène, nous avons pris l'habitude d'observer le ballet des canadairs qui écopaient sans relâche dans le golfe de Valinco.
Là ça fume encore beaucoup six jours après les premiers incendies, cette photo a été prise à Sainte-Lucie-de-Tallano dans la direction d'Aullène:
La laisse de mer, sur la plage de Roccapina, est noire du charbon de bois rejeté par l'Ortolo après les incendies, cette trace noire sur ce sable blanc disparaîtra vite:
Sartène, que Mérimée aimait particulièrement, est-elle comme il le prétendait la plus corse des villes corses ? La ville, célèbre pour ses vendettas à répétition, garde ses mystères derrière ses volets clos et son aspect un peu austère. Quoiqu'il en soit, on a bien aimé y flâner:
La balade dans l'Alta Rocca jusqu'à Solenzara est vraiment superbe, la forêt de l'Ospédale, le col et les aiguilles de Bavella sont à voir absolument !
Le lac de la forêt de l'Ospédale :
et les aiguilles de Bavella :
Après le col on peut faire des rencontres amusantes, cela-dit je n'aurais pas vraiment aimé que la chèvre piétine le toit de mon auto:
En redescendant vers Solenzara: baignade ( fraîche !) dans une petite vasque
Les derniers jours on profitera de Roccapina, de Portigliolo et Campomoro que nous préférions aux plages de Porto-Vecchio (Santa-Giulia, Palombaggia, Rondinara) superbes c'est vrai, mais un peu envahies à notre goût,,,
Roccapina vu de la route :
Le fameux lion de Roccapina:
Le golfe de Valinco (près de Propriano et Sartène), la plage de Portigliolo dans le fond, plutôt tranquille :
là, c'est Palombaggia , plus fréquentée :
et la Rondinara, (attention on arrive obligatoirement sur un parking payant sur cette plage !)
Le retour, après 4 semaines dans cette île superbe, et la certitude qu'on reviendra, il reste tant d'endroits à découvrir du côté de la Balagne ou de Porto; eh oui c'est le même bateau, on l'aime bien le CORSICA VICTORIA ses confortables transats sur les ponts arrières.
Les passages, du quai au bateau et l'inverse à la sortie du bateau nous inquiétaient un peu, en fait si l'on suit les recommandations du personnel rien ne frotte ( la roue de secours de la caravane !).