Bonjour,
Un aperçu de notre périple en cagouille sur la côte nord espagnole au mois de juillet 2015.
Nous sommes partis depuis Chamonix (village du Tour) où nous avions bivouaqué 2 nuits, direction la frontière franco-espagnole.
Près de 900 km plus loin, nous avons bivouaqué sur le bord du lac de Morcenx dans le sud des Landes. Baignade réparatrice et nuit calme sur une aire gazonné de stationnement, au bord du lac, à l’entrée du village.
Llanes :
Le lendemain direction Llanes (420 km), au tout début de la principauté des Asturies et le camping, signalé dans le routard qui avait retenu notre attention, à savoir le camping de la Paz.
A l’arrivée du camping, nous voyons un jeune homme courir dans notre direction. Il nous explique dans un parfait anglais (puis en espagnol) qu’un placier va venir se charger de notre cagouille pour l’amener vers notre emplacement.
Bien.
Pendant que ma douce accomplit les formalités d’entrée, je vois arriver un Land Discovery et le chauffeur qui va avec, à l’ancienne, le clope au bec et l’oeil pétillant.
Après qu’il ait accroché la cagouille en solo intégral et en 15 secondes, il me fait signe de le suivre dans un raidillon d’enfer et je comprends mieux le pourquoi de l’organisation !
Arrivé en haut de cette rude côte (tout en première) je le vois exécuter un remarquable créneau avec ma cagouille, sans problème et en une seule fois : chapeau bas l’artiste !
Nous aurons l’occasion, pendant les 4 jours de notre séjour de le voir manœuvrer avec des caravanes autrement plus encombrantes que notre Familia avec une dextérité incroyable.
Je me suis régalé à le voir faire et j’ai...beaucoup appris, notamment pour les marches arrières.
Si nous avons trouvé le camping plutôt cher (37 euros la nuit pour deux avec l’électricité) il est par contre superbe avec ses emplacements spectaculaires, ses sanitaires très propres et originaux (douches «ouvertes» sur la pleine nature des eucalyptus).
L’accès à la splendide plage de sable fin est facile même s’il faut se taper une méchante descente et donc une belle remontée !
A signaler que la plage est surveillée par 2 maitres nageur et que les vagues durant notre séjour étaient justes bien : ni trop grosses, ni trop petites.
Le camping propose un restaurant, une supérette d’appoint et des ballades à proximité, avec une vue imprenable au moment du coucher de soleil, au départ du camping.
La ville de Llanes et son port plutôt charmant (je vous laisse le soin d’une recherche internet) sont à une dizaine de kilomètre.
On y ravitaille facilement (supermarché à l’entrée du village au niveau de la sortie d’autoroute) et tous commerces dont plusieurs boulangeries dans le secteur du port.
L’ambiance y est tranquille avec un tourisme espagnol avant tout.
Depuis ce camp de base, nous avons pu rayonner sur les alentours et faire notamment :
- les Picos de europa et les superbes gorges de Carès : http://www.topopyrenees.com/senda-del-cares-picos-de-europa/ où nous avons fait les 24 km aller-retour (ne pas oublier de prendre de l’eau);
- Ribadesella, village balnéaire très animé où nous avons goûté aux pittoresques services du cidre local;
- Andrin et sa superbe plage.
La Corogne :
Départ vers La Corogne (360 km) et le camping Los Manzanos sur la commune d’Oleiros, à 10 km du centre de La Corogne.
Placement, par mes soins, de la cagouille sous l’ombre avantageuse d’un des nombreux arbres du camping.
Celui-ci est bien équipé (piscine; resto de qualité et sanitaires parfaitement propres) avec des sculptures (permanentes ?) que nous avons trouvé superbes. Le camp est situé à une vingtaine de minutes à pieds du port et de la très jolie île du château (Illa do castello) dont on fait le tour très facilement et toujours à pinces.
L’ambiance est malgré tout «urbaine» : on ressent bien l’agglomération de La Corogne tout autour.
Nous sommes restés 3 jours le temps de visiter :
- La Corogne, bien entendu, à l’accès et au stationnement facile. Commerçants agréables et ambiance avant toute espagnole : nickel !
- la célèbre et néanmoins magnifique Saint Jacques de Compostelle (à 70 bornes du camping). Evidemment cosmopolite...
Muxia :
Levé de cagouille rapide (Vive les Eriba, et paf, au passage !) puis cap sur notre but ultime et la sauvage Galice et le camping Playa de Leis à Muxia (100 petites bornes d’une jolie route). Camping magnifique en terrasse au milieu des pins avec une vue vraiment très agréable, le bruit des vagues, la plage sauvage et très accessible en bas, les sanitaires «rococos» mais «nickel-chrome».
Idyllique, oui, mais, mais, mais : emplacement vraiment «chaud» pour ma cagouille car ce camping est clairement fait pour les tentes.
Nos 35 ans de guitoune ont appréciés mais j’ai dû vraiment la jouer fine pour caler la cagouille sur une terrasse entre les pins et mon embrayage se souvient lui, du départ en côte....
De ce paradis (une fois posé), nous avons fait :
- la côte sauvage, déchiquetée, de la Costa da morte»;
- rando sur le Cap Tourinan, le point le plus occidental de l’Espagne (continentale);
- Fisterra et son ambiance brumeuse et pas du tout surfaite de bout du monde, avec des tonalités de port Chilien (couleur et ambiance) et sa borne du kilomètre zéro du chemin de Compostelle.
Comillas :
Désormais sur le retour vers notre belle France, chemin faisant, nous faisons une halte à Comillas située dans la province de Cantabrie, après 490 paisibles kilomètres autoroutiers.
Coup de cœur qui nous vaut de rester une bonne grosse semaine sur place !
Village plein de charme, fantasque par endroits, riches de ses diversités, balnéaire et festif mais à la fois maritime (petit port) et discret : bref, un mélange, mais qui nous a régalé.
Curieux camping coupé en deux par la route, sans un poil d’ombre (maman, on sort la solette !) mais avec une vue magnifique sur l’océan (pas tous les emplacements), des sanitaires impeccables (même avec l’affluence du week end) et une petite plage «privative» très agréable à marée basse.
Depuis notre cagouille, pour une fois «tankée» sur le pré, nous avons visité :
- San Vicente della Barquera;
- Santillana del mare,
- Suances;
- Santander.
Nous quittons Comillas pour une dernière semaine d’itinérance avec des haltes au Pays Basque français, Cahors et les si belles prairies du Sancy au Mont-Dore.
Généralités :
Nous avons constaté une fréquentation quasi exclusivement espagnole. Donc authentique et tranquille.
Quelques allemands dont un, unijambiste, en teardrop, francophone et super sympa.
Quelques anglais et français.
Bien sur, les inévitables mais sympathiques hollandais dont un Jean-Michel (oui, un prénom très français pour le coup) qui en maniant sa monstrueuse Hobby au mover l’a fait basculer vers l’arrière avec maman dedans.
La pauvre en a été quitte pour une frayeur et lui pour un monumental coup de gueule de sa douce, qui ne l’était pas vraiment sur ce coup-là !
Aucun problème avec la cagouille sur les autoroutes (gratuites après le Pays Basque espagnol). 5000 km au total. Cagouille évidemment impeccable.
Nombreuses station service mais pas d'aires d'autoroute au sens où on l'entend en France.
Paiement par CB partout. Pas de commission prélevées par notre banque (nous sommes à la Banque Postale).
Bref, bonnes vacances dans l’ensemble et à recommander aux amis, Eribistes de préférence, cela va de soi.
Un seul regret : un mois de vacances définitivement trop court mais bon, vivement la retraite !
Ci-dessous, quelques photos illustrant le parcours, insérées selon la méthode Francis68.
Bien amicalement à tous.
Camping la Paz
Camping Los Manzanos
Camping Playa de Leis
Camping Comillas
Muxia
la plage d'Andrin
Le rio Carès
A Coruna (la Corogne)
Un aperçu de notre périple en cagouille sur la côte nord espagnole au mois de juillet 2015.
Nous sommes partis depuis Chamonix (village du Tour) où nous avions bivouaqué 2 nuits, direction la frontière franco-espagnole.
Près de 900 km plus loin, nous avons bivouaqué sur le bord du lac de Morcenx dans le sud des Landes. Baignade réparatrice et nuit calme sur une aire gazonné de stationnement, au bord du lac, à l’entrée du village.
Llanes :
Le lendemain direction Llanes (420 km), au tout début de la principauté des Asturies et le camping, signalé dans le routard qui avait retenu notre attention, à savoir le camping de la Paz.
A l’arrivée du camping, nous voyons un jeune homme courir dans notre direction. Il nous explique dans un parfait anglais (puis en espagnol) qu’un placier va venir se charger de notre cagouille pour l’amener vers notre emplacement.
Bien.
Pendant que ma douce accomplit les formalités d’entrée, je vois arriver un Land Discovery et le chauffeur qui va avec, à l’ancienne, le clope au bec et l’oeil pétillant.
Après qu’il ait accroché la cagouille en solo intégral et en 15 secondes, il me fait signe de le suivre dans un raidillon d’enfer et je comprends mieux le pourquoi de l’organisation !
Arrivé en haut de cette rude côte (tout en première) je le vois exécuter un remarquable créneau avec ma cagouille, sans problème et en une seule fois : chapeau bas l’artiste !
Nous aurons l’occasion, pendant les 4 jours de notre séjour de le voir manœuvrer avec des caravanes autrement plus encombrantes que notre Familia avec une dextérité incroyable.
Je me suis régalé à le voir faire et j’ai...beaucoup appris, notamment pour les marches arrières.
Si nous avons trouvé le camping plutôt cher (37 euros la nuit pour deux avec l’électricité) il est par contre superbe avec ses emplacements spectaculaires, ses sanitaires très propres et originaux (douches «ouvertes» sur la pleine nature des eucalyptus).
L’accès à la splendide plage de sable fin est facile même s’il faut se taper une méchante descente et donc une belle remontée !
A signaler que la plage est surveillée par 2 maitres nageur et que les vagues durant notre séjour étaient justes bien : ni trop grosses, ni trop petites.
Le camping propose un restaurant, une supérette d’appoint et des ballades à proximité, avec une vue imprenable au moment du coucher de soleil, au départ du camping.
La ville de Llanes et son port plutôt charmant (je vous laisse le soin d’une recherche internet) sont à une dizaine de kilomètre.
On y ravitaille facilement (supermarché à l’entrée du village au niveau de la sortie d’autoroute) et tous commerces dont plusieurs boulangeries dans le secteur du port.
L’ambiance y est tranquille avec un tourisme espagnol avant tout.
Depuis ce camp de base, nous avons pu rayonner sur les alentours et faire notamment :
- les Picos de europa et les superbes gorges de Carès : http://www.topopyrenees.com/senda-del-cares-picos-de-europa/ où nous avons fait les 24 km aller-retour (ne pas oublier de prendre de l’eau);
- Ribadesella, village balnéaire très animé où nous avons goûté aux pittoresques services du cidre local;
- Andrin et sa superbe plage.
La Corogne :
Départ vers La Corogne (360 km) et le camping Los Manzanos sur la commune d’Oleiros, à 10 km du centre de La Corogne.
Placement, par mes soins, de la cagouille sous l’ombre avantageuse d’un des nombreux arbres du camping.
Celui-ci est bien équipé (piscine; resto de qualité et sanitaires parfaitement propres) avec des sculptures (permanentes ?) que nous avons trouvé superbes. Le camp est situé à une vingtaine de minutes à pieds du port et de la très jolie île du château (Illa do castello) dont on fait le tour très facilement et toujours à pinces.
L’ambiance est malgré tout «urbaine» : on ressent bien l’agglomération de La Corogne tout autour.
Nous sommes restés 3 jours le temps de visiter :
- La Corogne, bien entendu, à l’accès et au stationnement facile. Commerçants agréables et ambiance avant toute espagnole : nickel !
- la célèbre et néanmoins magnifique Saint Jacques de Compostelle (à 70 bornes du camping). Evidemment cosmopolite...
Muxia :
Levé de cagouille rapide (Vive les Eriba, et paf, au passage !) puis cap sur notre but ultime et la sauvage Galice et le camping Playa de Leis à Muxia (100 petites bornes d’une jolie route). Camping magnifique en terrasse au milieu des pins avec une vue vraiment très agréable, le bruit des vagues, la plage sauvage et très accessible en bas, les sanitaires «rococos» mais «nickel-chrome».
Idyllique, oui, mais, mais, mais : emplacement vraiment «chaud» pour ma cagouille car ce camping est clairement fait pour les tentes.
Nos 35 ans de guitoune ont appréciés mais j’ai dû vraiment la jouer fine pour caler la cagouille sur une terrasse entre les pins et mon embrayage se souvient lui, du départ en côte....
De ce paradis (une fois posé), nous avons fait :
- la côte sauvage, déchiquetée, de la Costa da morte»;
- rando sur le Cap Tourinan, le point le plus occidental de l’Espagne (continentale);
- Fisterra et son ambiance brumeuse et pas du tout surfaite de bout du monde, avec des tonalités de port Chilien (couleur et ambiance) et sa borne du kilomètre zéro du chemin de Compostelle.
Comillas :
Désormais sur le retour vers notre belle France, chemin faisant, nous faisons une halte à Comillas située dans la province de Cantabrie, après 490 paisibles kilomètres autoroutiers.
Coup de cœur qui nous vaut de rester une bonne grosse semaine sur place !
Village plein de charme, fantasque par endroits, riches de ses diversités, balnéaire et festif mais à la fois maritime (petit port) et discret : bref, un mélange, mais qui nous a régalé.
Curieux camping coupé en deux par la route, sans un poil d’ombre (maman, on sort la solette !) mais avec une vue magnifique sur l’océan (pas tous les emplacements), des sanitaires impeccables (même avec l’affluence du week end) et une petite plage «privative» très agréable à marée basse.
Depuis notre cagouille, pour une fois «tankée» sur le pré, nous avons visité :
- San Vicente della Barquera;
- Santillana del mare,
- Suances;
- Santander.
Nous quittons Comillas pour une dernière semaine d’itinérance avec des haltes au Pays Basque français, Cahors et les si belles prairies du Sancy au Mont-Dore.
Généralités :
Nous avons constaté une fréquentation quasi exclusivement espagnole. Donc authentique et tranquille.
Quelques allemands dont un, unijambiste, en teardrop, francophone et super sympa.
Quelques anglais et français.
Bien sur, les inévitables mais sympathiques hollandais dont un Jean-Michel (oui, un prénom très français pour le coup) qui en maniant sa monstrueuse Hobby au mover l’a fait basculer vers l’arrière avec maman dedans.
La pauvre en a été quitte pour une frayeur et lui pour un monumental coup de gueule de sa douce, qui ne l’était pas vraiment sur ce coup-là !
Aucun problème avec la cagouille sur les autoroutes (gratuites après le Pays Basque espagnol). 5000 km au total. Cagouille évidemment impeccable.
Nombreuses station service mais pas d'aires d'autoroute au sens où on l'entend en France.
Paiement par CB partout. Pas de commission prélevées par notre banque (nous sommes à la Banque Postale).
Bref, bonnes vacances dans l’ensemble et à recommander aux amis, Eribistes de préférence, cela va de soi.
Un seul regret : un mois de vacances définitivement trop court mais bon, vivement la retraite !
Ci-dessous, quelques photos illustrant le parcours, insérées selon la méthode Francis68.
Bien amicalement à tous.
Camping la Paz
Camping Los Manzanos
Camping Playa de Leis
Camping Comillas
Muxia
la plage d'Andrin
Le rio Carès
A Coruna (la Corogne)