Pardon si j’envahis un peu beaucoup la discussion, mais comme je suis frêle,
il vous suffira de me taper légèrement sur la tête pour me faire taire.
Je vous parle un instant de mon copain de jeunesse, Armand Lomenech,
avec qui nous avons fait les 400 coups,
+ Un bon nombre inavouables,
où le moteur de ma Peugeot 403 finissait par ne plus savoir que dire, tant nous chantions à bord.
J'ai parlé ci-avant du bar "La Peau de l'Ours" à Port-Louis. C'est donc bien là où nous nous retrouvions.
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Je l'accompagnais quelques fois à l'harmonica,
mais trop peu de morceaux de son répertoire l'acceptait (Comme aussi souvent les oreilles des clients
)
Ci-après, un Melting pot de l'art et des pensées d'Armand:
Il nous chantait cela. N'ayant pas à l'époque de quoi le filmer, je vous en donne une version par Michel Fontayne.
Régalez-vous, avant que nos crétins de gouvernants ne la censurent.
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Nous avions 18 ou 19 ans, et nous en marrions beaucoup. (Aujourd'hui, c'est interdit!)
Quand il n'était pas bourré, il chantait de ses compositions comme:
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Il y avait souvent chez lui, une "Protest song" manifeste, contre l'obscurantisme, et ses abus (Même religieux)
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De son Amour pour notre port, il n'a jamais tari de le dire de belle façon:
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"Amanites phalloïdes": D'en parler d'amantes avec allusions phalliques, y auriez-vous pensé?
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Ses textes un peu grivois n'étaient-ils pas à a hauteur de ceux de Georges Brassens?
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Ami proche aussi de Jean-Michel Caradec dont Nolwenn Leroy à fait l'éloge lors de sa dernière tournée.
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A côté du terrain d'entrainement de l'équipe de foot de Port-Louis, un hommage était rendu au poète du pays disparu.
J'y étais, et il y avait, sur scène et dans l'assistance assise sur l'herbe, de grands noms du showbiz, journalistes locaux… Et c.
Mon leitmotiv a été ce soir-là: "Pourquoi ne vous êtes pas vous manifestés avant!!!!!"
Heureusement qu'Alan Stivell n'était pas là, car je lui aurais rappelé l'époque où il s'est servi de lui, sans lui en rendre le moindre sou. 
La dernière fois que j'ai rencontré Armand, c'était sur une allée des docs de Kergroise à Lorient.
Moi – "Comment vas-tu Armand, depuis le temps que l'on ne s'est vu?"
Lui- "Tu n'étais pas au "Rendez-vous des pêcheurs" où je chantais hier soir, ou alors, tu as tout oublié"
Moi – "Tu fais quoi actuellement?"
Lui – "Tu ne devineras pas, et tu ne voudras pas me croire, je travaille ici comme représentant en pinard"
La France a d'incroyables talents, mais encore faut-il savoir leur ouvrir la porte pour qu'ils ne sombrent pas.
Tant pis si je suis en vrac dans mon discours, mais je tenais à dire qu'il est fort préférable de parler de petits trucs simples qui nous font vibrer, que de fiche des liens vers Youtube avec des commentaires à la cheville de sites spécialisés.
La Bretagne et son pays voisin sont si riches de talents, qu'il serait dommage de ne pas en parler plus.
Amicalement, et pour me régaler du partage qui soit aussi de chez-nous.
il vous suffira de me taper légèrement sur la tête pour me faire taire.
Je vous parle un instant de mon copain de jeunesse, Armand Lomenech,
avec qui nous avons fait les 400 coups,
+ Un bon nombre inavouables,
où le moteur de ma Peugeot 403 finissait par ne plus savoir que dire, tant nous chantions à bord.
J'ai parlé ci-avant du bar "La Peau de l'Ours" à Port-Louis. C'est donc bien là où nous nous retrouvions.
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Je l'accompagnais quelques fois à l'harmonica,
mais trop peu de morceaux de son répertoire l'acceptait (Comme aussi souvent les oreilles des clients
)Ci-après, un Melting pot de l'art et des pensées d'Armand:
Il nous chantait cela. N'ayant pas à l'époque de quoi le filmer, je vous en donne une version par Michel Fontayne.
Régalez-vous, avant que nos crétins de gouvernants ne la censurent.
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Nous avions 18 ou 19 ans, et nous en marrions beaucoup. (Aujourd'hui, c'est interdit!)
Quand il n'était pas bourré, il chantait de ses compositions comme:
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Il y avait souvent chez lui, une "Protest song" manifeste, contre l'obscurantisme, et ses abus (Même religieux)
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De son Amour pour notre port, il n'a jamais tari de le dire de belle façon:
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"Amanites phalloïdes": D'en parler d'amantes avec allusions phalliques, y auriez-vous pensé?
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Ses textes un peu grivois n'étaient-ils pas à a hauteur de ceux de Georges Brassens?
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Ami proche aussi de Jean-Michel Caradec dont Nolwenn Leroy à fait l'éloge lors de sa dernière tournée.
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A côté du terrain d'entrainement de l'équipe de foot de Port-Louis, un hommage était rendu au poète du pays disparu.
J'y étais, et il y avait, sur scène et dans l'assistance assise sur l'herbe, de grands noms du showbiz, journalistes locaux… Et c.
Mon leitmotiv a été ce soir-là: "Pourquoi ne vous êtes pas vous manifestés avant!!!!!"
Heureusement qu'Alan Stivell n'était pas là, car je lui aurais rappelé l'époque où il s'est servi de lui, sans lui en rendre le moindre sou.
La dernière fois que j'ai rencontré Armand, c'était sur une allée des docs de Kergroise à Lorient.
Moi – "Comment vas-tu Armand, depuis le temps que l'on ne s'est vu?"
Lui- "Tu n'étais pas au "Rendez-vous des pêcheurs" où je chantais hier soir, ou alors, tu as tout oublié"
Moi – "Tu fais quoi actuellement?"
Lui – "Tu ne devineras pas, et tu ne voudras pas me croire, je travaille ici comme représentant en pinard"
La France a d'incroyables talents, mais encore faut-il savoir leur ouvrir la porte pour qu'ils ne sombrent pas.
Tant pis si je suis en vrac dans mon discours, mais je tenais à dire qu'il est fort préférable de parler de petits trucs simples qui nous font vibrer, que de fiche des liens vers Youtube avec des commentaires à la cheville de sites spécialisés.
La Bretagne et son pays voisin sont si riches de talents, qu'il serait dommage de ne pas en parler plus.
Amicalement, et pour me régaler du partage qui soit aussi de chez-nous.
